Oublié lors de la Draft, Nick Ward s’accroche pour se faire une place en NBA

Il n’existe pas vraiment de voie tracée pour rejoindre la NBA. Toutefois, pour les jeunes Américains qui sortent de la fac, c’est la Draft qui représente l’occasion ultime de franchir le pas. Pivot finisseur à Michigan State, Nick Ward était de ceux qui espéraient être appelés le 20 juin dernier sur la scène par Adam Silver ou Mark Tatum.

La soirée a donc été longue pour ce gaucher plutôt robuste, resté chez lui à Columbus (Ohio) pour vivre cette grande soirée. Mais les 60 picks lui sont passés sous le nez. La nuit a ensuite été courte même si Nick Ward a vite envisagé de poursuivre sa carrière en pro dans une autre ligue. Jusqu’à ce coup de fil inattendu, le lendemain matin.

« Je m’attendais à être au second tour. Mais certains joueurs ont reculé, ce qui m’a fait reculer et ce qui a un peut tout fichu en l’air », a-t-il expliqué à CBS. « Le matin suivant, à 11h, les Hawks d’Atlanta m’ont appelé et m’ont demandé si je voulais jouer pour eux. J’ai répondu: bien sûr ! ».

Rendez-vous le 5 juillet à Las Vegas

Les Hawks ont donc engagé Nick Ward pour la Summer League, une opportunité incroyable de se montrer et d’espérer décrocher une invitation pour un training camp ou un « two-way contract ».

Il avait pourtant effectué trois workouts en vue de la Draft mais les Hawks n’étaient pas sur la liste. Seul son agent avait eu quelques contacts avec la franchise de Georgie. « Ils m’ont dit qu’ils aimaient ma dureté, ma façon de jouer près du cercle et ma personnalité », a-t-il ajouté.

À peine le temps de se remettre de ses émotions, le pivot sera donc dans l’avion demain, direction Las Vegas pour se préparer pour la Summer League qui débute le 5 juillet. Nul doute que Nick Ward sera remotivé à bloc. Car même s’il n’avait pas imaginé galérer de la sorte, l’ex n°44 de Michigan State aura finalement sa chance.

« Évidemment qu’on veut tous entendre notre nom. Mais parfois, c’est mieux de pouvoir choisir l’équipe dans laquelle tu vas. Ça arrive que l’équipe qui te drafte ne soit pas faite pour toi. Tout arrive toujours pour une raison (…) Je dois juste faire ce que je sais faire, rester confiant et utiliser les outils que Dieu a pu me donner ».

À lui de tirer son épingle du jeu au sein du roster des Hawks.