Quel sera le visage des Knicks dans quelques jours et en octobre prochain pour le début de saison ? Les rumeurs sont nombreuses, les fantasmes aussi mais difficile d’anticiper le bilan de cet été si décisif à New York.
L’arrivée de R.J. Barrett est déjà une bonne nouvelle mais tout le monde attend Kyrie Irving, Kevin Durant et/ou Kawhi Leonard. Pourtant, les dirigeants se défendent de cette politique de recrutement.
« Notre objectif n’était pas d’avoir une enveloppe de 70 millions pour attirer les free agents », assure le président Steve Mills dans The Undefeated. « Notre but était de construire une équipe en draftant bien, en prenant des joueurs à fort caractère. La masse salariale n’est qu’une conséquence. Si les bons joueurs arrivent, tant mieux car on a déjà des jeunes talents et des tours de Draft pour l’avenir. Sinon, on continuera avec notre plan de départ. »
Modeler l’équipe à notre convenance
Les Knicks préviennent : si aucune superstar ne vient comme en 2016, il ne faudra pas penser que l’été est manqué.
« On ne prête pas attention à ces bruits médiatiques », explique le GM Scott Perry. « Cet été va nous permettre de modeler l’équipe à notre convenance. Depuis que je suis arrivé il y a deux ans, je ne peux dire combien de personnes m’ont dit de garder ce cap, de continuer comme ça. On essaie de construire une équipe qui sera compétitive pendant longtemps. Il suffit de regarder les équipes qui jouent les Finals ou vont loin en playoffs : elles ont pris des années à être construites. »
Avec son effectif actuel, New York n’a donc rien de mieux à proposer que la patience. « On parle de joueurs de 18, 19, 20 ans », poursuit Scott Perry. « On ne peut pas claquer des doigts et en faire des joueurs de 24 ans dès demain. Ils vont devoir grandir, apprendre. »
Sauf que les fans des Knicks attendent depuis bien longtemps et ils voient même Brooklyn, qui pourrait aussi recruter du lourd dans quelques jours, s’imposer comme la meilleure équipe de la ville depuis quelques années…