Larry Sanders a pris la « meilleure décision » de sa vie en quittant la NBA

La carrière sportive de Larry Sanders a explosé il y a six ans. L’intérieur des Bucks venait de conclure une saison à 9.8 points, 9.5 rebonds et 2.8 contres de moyenne en seulement 27 minutes. La meilleure de sa courte carrière.

Mais ensuite, entre problèmes personnels, suspension et usage de marijuana, il prend ses distances avec la ligue avant de se faire couper par les Bucks et le 25 février 2015, il annonce prendre sa retraite. Il a seulement 27 ans et avait signé un contrat de 44 millions sur quatre saison un an auparavant mais les problèmes mentaux le rongent.

« Franchement, ce fut la meilleure décision de ma vie », assure désormais Larry Sanders. « Ce n’était pas à cause du basket. Je brillais quand je jouais, mais tout le reste autour s’écroulait. Parfois, il faut faire certains choix pour permettre de changer les choses. Quand j’ai arrêté, ça a permis à plusieurs joueurs de dire qu’ils souffraient de dépression. Kevin Love, DeMar DeRozan ont été plus à l’aise. Ça a généré beaucoup de positif donc je ne changerais ça pour rien au monde. »

Un comeback raté

Pourtant, en 2016-2017, il tente un comeback. Après plusieurs workouts avec des franchises prestigieuses comme Golden State, Boston et San Antonio, il finit à Cleveland.

Mais l’expérience est ratée : cinq matchs et moins de trois minutes de moyenne avant d’être de nouveau coupé…

« Ils m’ont proposé de signer après un entraînement donc je pensais qu’ils étaient vraiment intéressés », se souvient-il. « Mais maintenant, je pense que ce n’était pas l’idée. Ils voulaient surtout me prendre – sans aucune intention de me faire jouer – pour ne pas laisser la concurrence mettre la main sur moi. J’en garde un goût amer dans la bouche. J’ai vraiment bossé pour revenir. »

Désormais en BIG3 cet été pour rechausser les chaussures, Larry Sanders est surtout occupé par ses trois enfants et sa carrière dans la musique. Comme il touche encore 1.8 million de dollars par an de la part de Milwaukee (son ancien contrat ayant été étalé dans le temps), il est en plein rêve. « Ce fut la meilleure année de ma vie. J’y vois clair : ma famille, ma santé, mes finances, mes proches », conclut-il.