Lorsqu’ils débarquent en Big3, les joueurs, hormis quelques exceptions, ne se font plus d’illusions : la NBA, c’est bien de l’histoire passée. En revanche, quid des coaches qui pourraient profiter de cette compétition pour se projeter dans la ligue majeure ? La NBA, Nancy Lieberman connaît déjà puisqu’elle est passée le banc des Kings, en tant qu’assistante coach de George Karl.
Désormais, elle est à la tête de l’équipe « Power », championne de Big3 en titre, et avec laquelle elle a remporté le titre de coach de l’année. Alors que la compétition vient de reprendre ce week-end, avec une première victoire de sa formation, Nancy Lieberman continue d’être encensée par ses joueurs.
À l’instar de Quentin Richardson, pour qui elle est tout simplement « la meilleure. Elle est aussi prête que n’importe quel coach pour lequel j’ai joué. J’ai joué pour Stan Van Gundy, Larry Brown, Mike D’Antoni, Alvin Gentry, quelques grands coaches et elle est au sommet avec eux ». Plutôt flatteur.
Le CV et l’aura pour être la première femme à entraîner en NBA ?
« C’est presque embarrassant », réagit l’intéressée. « Mais ça me va droit au cœur de voir ces joueurs aussi gentils avec moi. On travaille très dur ensemble pour qu’ils réussissent. Je suis vraiment fière d’être leur coach. »
Membre du Hall of Fame depuis 1996, Nancy Lieberman compte un CV basket plutôt impressionnant : médaille d’argent aux JO de Montréal 1976, médaille d’or aux Championnats du monde de Séoul 1979, coach et GM du Detroit Shock à la fin des années 1990, première femme à coach une équipe professionnelle masculine en 2009 avec les Texas Legends (équipe D-League des Mavs)…
Et donc ce poste d’assistante sur le banc des Kings avant de rejoindre la ligue créée par Ice Cube. « Dépassons toutes les barrières », assurait d’ailleurs ce dernier la saison passée, au moment de remettre le trophée de champion à la coach. « Une femme peut tout faire dans le sport ». Y compris accéder à un poste de « head coach » en NBA ?
« Adam Silver l’a dit à de nombreuses reprises, ces cinq ou six derniers mois, qu’il voulait voir une femme à ce poste tôt ou tard », rappelle Nancy Lieberman. « Je ne sais pas quand mais ça va arriver ».