Après Quin Snyder et Kenny Atkinson, Mike Budenholzer vient de voir un autre de ses fidèles assistants prendre son envol, avec le départ de Taylor Jenkins à Memphis. Une belle récompense pour le technicien de 34 ans, deuxième plus jeune « head coach » de la ligue derrière Ryan Saunders, et qui a démarré en stage chez les Spurs il y a 11 ans.
« C’est super pour Taylor et sa famille » souffle « Bud » dans les colonnes du Journal Sentinel. « On plaisante avec les gens qui partent de rien, qui commencent stagiaire, et je suis vraiment content d’avoir fait partie de cette ascension qui s’est faite en si peu de temps, à un si jeune âge. Je lui ai dit aujourd’hui : « Tu m’as donné 100 fois plus que moi. » Il s’est donné pour chaque franchise où il a travaillé. C’est un super gars. »
Entraîneur des Toros en G-League quand Mike Budenholzer assistait Gregg Popovich à San Antonio, Taylor Jenkins l’avait suivi à Atlanta, puis à Milwaukee. Une décennie de collaboration sur laquelle il est difficile de tirer un trait.
« C’est le gars qui m’aidait vraiment à organiser mes pensées, mes plans »
« C’est dur de mettre des mots sur l’impact de Taylor sur moi. C’est une personne incroyable. Il apporte de l’éthique de travail, il fait attention aux détails, il sent le jeu, il comprend ce qui est important pour construire des relations. Il fait tourner la boutique, il a été incroyable pour moi, et je lui en serai éternellement reconnaissant. »
À entendre ce super hommage, on comprend pourquoi les Grizzlies ont misé sur Taylor Jenkins, véritable bras droit du probable coach de l’année. Et on constate que les Bucks ont beaucoup perdu.
« Taylor fait partie de ces gars qui font un peu de tout, ont des responsabilités, et gardent tout – surtout moi – organisé. Qu’importe la situation en match, il s’assurait que moi et les joueurs étions conscients à 100% de ce qui se passait. Que ce soit les fautes, les temps-morts, les remplacements, les ajustements sur pick-and-rolls, les matchups, tout ce qu’on voulait faire offensivement. C’est le gars qui m’aidait vraiment à organiser mes pensées, mes plans, pour gérer un match. Il y a beaucoup de responsabilités quand tu es head coach et que tu dois gérer un match, et il m’était incroyablement précieux. »
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