Héroïques, les Warriors survivent à Toronto et arrachent un Game 6 !

À l’entame de ce Game 5, tous les projecteurs sont logiquement tournés vers les Warriors et en particulier le revenant : Kevin Durant. Ce dernier est bien présent dans le cinq de Steve Kerr, et c’est même lui qui défie Marc Gasol à l’entre-deux. Steve Kerr décide en effet de démarrer le matchsans pivot titulaire. Un choix qui s’avère perdant en termes de défense intérieure. Car Kyle Lowry et Marc Gasol se régalent sur le « pick-and-roll ».

Et comme Marc Gasol n’est pas non plus maladroit derrière l’arc sur le « pick-and-pop », Steve Kerr décide d’envoyer rapidement Kevon Looney à la rescousse. La très bonne nouvelle pour le coach des Warriors, c’est que son attaque démarre tambour battant. Les visiteurs débutent avec un parfait 5/5 derrière l’arc et KD n’est pas étranger à ce départ canon. Sans dribbler, l’ailier est d’une facilité déconcertante pour scorer. En défense, ses longs segments sont également précieux dans les aides.

Le mollet de Kevin Durant craque à nouveau

Mais après douze minutes de jeu, et quasiment autant de points inscrits, celui qui n’avait plus joué depuis un mois connait un terrible coup du sort : face à Serge Ibaka, il se blesse à nouveau. D’abord « moqué » par la Scotiabank Arena, le Warrior quitte le parquet sous les « KD, KD » compatissants. Plus tard, on le voit quitter la salle en béquilles. Terrible image.

Quel effet pour les Warriors qui venaient de virer en tête après un quart-temps (28-34) ? Pas si néfaste que cela finalement. Car DeMarcus Cousins, arrivé dans la foulée de la blessure, réalise une entrée tonitruante avec une efficacité folle sous le cercle. Les Warriors prennent plus de 10 points d’avance (37-48) mais Toronto recolle grâce à ses efforts défensifs, à l’instar de ce contre de Kawhi Leonard devant Klay Thompson dans le corner.

Malgré un immense Stephen Curry en première période (23 points), Toronto est bien là (56-62). La suite ressemble un peu au scénario du Game 2, avec un bien meilleur retour des vestiaires pour les visiteurs qui reprennent leurs distances (66-77). Les « Splash Brothers » sont toujours diaboliques d’adresse derrière l’arc. Les Raptors font du surplace en attaque. Et le pompier de service s’appelle… Fred VanVleet.

Kawhi Leonard semble tuer le match… mais les « Splash Brothers » répliquent

Plein de culot, le remplaçant, « titularisé » après la pause comme depuis plusieurs matchs, envoie plusieurs tirs primés pour rester au contact. Puis c’est au tour de Kyle Lowry d’aller chercher ses points sous le cercle avec son classique : driver fort, se stopper en cœur de raquette, faire sauter DeMarcus Cousins et scorer.

L’ultime quart-temps est épique. Un match à une possession s’installe et Toronto ne parvient pas à reprendre les devants malgré la maladresse qui gagne Thompson et Curry. Pendant que Steve Kerr multiplie les changements avec ses postes 5, un homme relativement maladroit jusqu’ici décide d’entrer en action : Kawhi Leonard.

Ce dernier active le « mode superstar » en alternant entre tirs primés et tirs plus près devant un Andre Iguodala à la peine. Bilan des comptes : 10 points de suite ! On pense que les Warriors vont plier (103-97) alors que la salle entre en fusion. Mais non. Les champions en titre répondent à leur tour avec un 9-0 à coup de tirs primés signés Stephen Curry et Klay Thompson. Sur un « goal tending », Kyle Lowry ramène son équipe à un point (105-106) mais se manque sur l’ultime possession au buzzer… Les Warriors survivent et arrachent un Game 6 à l’Oracle Arena !

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.