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Les Warriors de l’autre côté du miroir

Le Game 4 était familier pour Golden State, à une exception près. D’habitude, ce sont eux qui en sortent vainqueurs…

Après la contre-performance de mercredi et le risque de retourner au Canada dos au mur, les Warriors ont commencé le match avec le couteau entre les dents, poussés par une Oracle Arena en ébulition. On connait le refrain. Leur défense monte en intensité et l’adversaire se retrouve distancé en un claquement de doigts.

Cette nuit, la défense a fait le boulot en premier quart temps, limitant les Raptors à moins de 30% de réussite, et pourtant les Raptors étaient toujours là. La faute à 7 ballons perdus (19 au total) dont trois en trois minutes pour un DeMarcus Cousins en grande difficulté. Et même si Toronto n’a pas capitalisé sur ces pertes de balles, elles ont cassé le rythme des Warriors. La domination de Golden State n’a donc pas été récompensé au tableau d’affichage.

« Les balles perdues nous ont fait mal »

« Je pense que les balles perdues nous ont fait mal. Nous avions joué suffisamment bien en première mi-temps pour être à +8 ou +10 mais ce n’est pas anormal en NBA. Ils ont réussi à rester dans le match grâce à leurs lancers-francs alors qu’ils avaient du mal en attaque, » analyse Steve Kerr.

S’ils ont été plus soigneux en deuxième quart-temps, la bande de Stephen Curry a raté l’occasion de mettre leur adversaire dans les cordes. Le double MVP, auteur de 47 points lors du Game 3, a par exemple plusieurs fois hésité une fraction de seconde avec de prendre son tir et a par conséquent manqué de réussite.

« J’ai raté des tirs que je mets d’habitude, en particulier derrière la ligne à 3-points, alors que globalement j’ai eu réussi à me procurer des bons tirs » peste-t-il.

Ce match avait donc des allures de Game 2, avec des rôles inversés. Et comme Golden State et Andre Iguodala à Toronto, les Raptors ont pris le contrôle du match grâce à deux tirs de loin de Kawhi Leonard. Les « Splash Brothers » ont essayé de limiter la casse avec notamment un 3-points de Klay Thompson pour garder l’avantage mais la rigueur défensive des Canadiens a forcé les autres Warriors à faire la différence, et ces derniers n’ont pas saisi l’opportunité. Le trio Quinn Cook – Andre Iguodala – Alfonzo McKinnie a terminé la période à 1 sur 7 aux tirs, tous grands ouverts, et le match à 2 sur 15 !

Les étincelles sont dans l’équipe adverse

De l’autre côté, après une première mi-temps agressive, les Warriors ont commencé à subir. « En défense, nous étions souvent sur nos talons en troisième quart-temps. Le coach nous a demandé de rester agressif, de dicter notre loi et notre tempo, » décrivait Kevon Looney mais le momentum avait déjà changé de camp. Sur les quatre premiers matchs, la défense de Golden State n’a jamais été constante, un problème majeur selon Steve Kerr.

« Nous jouons une super équipe qui bouge vraiment bien la balle. Et je pense que nous avons eu nos moments en défense mais nous n’avons pas réussi à enchainer plusieurs stops de suite pendant les matchs, » confesse-t-il.

Après avoir marqué onze tirs primés lors du Game 3, le duo Lowry – Green à fini la rencontre à 1 sur 11 mais, cette fois, c’est Serge Ibaka qui a puni la défense de Golden State derrière les prises à deux sur Kawhi Leonard. Draymond Green, pourtant toujours confiant et optimiste, laissait d’ailleurs échapper un brin d’impuissance.

« On dirait qu’à chaque match, c’est quelqu’un de différent qui nous fait mal, » soupire-t-il. « Danny Green au Game 3. Ce soir, on l’a complètement sorti du match, et Serge… »

« Alors, pourquoi pas écrire notre propre histoire ? »

Après tant d’années dans la peau du bourreau, les Warriors ont cette nuit été mangés à leur propre sauce. Ils ont subi ce qu’ils ont fait à 23 équipes de suite en playoffs. Rester dans le match, accélérer en troisième quart temps sur le dos d’une défense intraitable, des prouesses d’une star et d’un collectif altruiste, et tuer les espoirs de toute une salle en restant solide et appliqué en fin de match.

« Oh ça craint ! Ça fait vraiment chier ! » décrivait Draymond Green après coup. « Vous essayez juste de faire ce que vous pouvez pour changer les choses. Faire un stop, marquer un panier, créer du momentum. Mais à chaque fois qu’on l’a fait, ils ont répondu. Donc oui, ça fait chier, mais maintenant c’est trop tard. »

En 72 heures, les Warriors sont donc passés de position favorable à inconcevable. Limités par les blessures mercredi, et dominés à la régulière cette nuit, ils ont perdu deux matchs de suite à l’Oracle Arena, peut-être les deux derniers matchs en cas de défaite lundi, pour la première fois en finale depuis leur déroute face aux Cavs en 2016.

Trois ans plus tard, ils se retrouvent dans une situation similaire à celle de leur ancien rival. Menés 3-1, sans l’avantage du terrain, faisant face à un Game 5 décisif. Et à l’instar de Cleveland, qui avait pu compter sur la suspension de Draymond Green, les Warriors espèrent eux aussi avoir un coup de pouce du destin avec le retour potentiel de Kevin Durant. Avec ou sans KD, ils devront se présenter lundi dans une Scotiabank Arena qui promet d’être bouillante comme jamais.

« J’ai été du mauvais côté de 3-1 avant, » rappelle Draymond Green. « Alors, pourquoi pas écrire notre propre histoire ? »

Propos recueillis à Oakland.

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