Fâché, Tony Parker se venge sur les Kings

Tony Parker ne l’a pas caché. Il est déçu de ne pas être du match des étoiles le 20 février et les Kings ont payé pour sa frustration vendredi soir à l’ARCO Arena. TP confirme le commentaire a posteriori de Richard Jefferson:

« Il joue à une niveau All Star depuis le début de saison. Dans n’importe quelle autre équipe il tournerait à 25 pts de moyenne.« 

25, c’est justement son total face à Sacramento, rapidement mis hors jeu par le collectif du leader NBA, qui après sa victoire au buzzer à LA a tranquillement construit la deuxième de rang dès la première mi-temps.

« Pop m’a demandé d’être agressif dès le début de match. J’adore entendre ça de sa part, donc quand il me donne le feu vert je fonce », assure le Français, un peu moins brillant en défense (18 pts pour Udrih à 8/11).

Avec 6 joueurs en double-figure et 57% de réussite aux shoots, les Spurs ont confirmé à Sacramento leur leadership sur la ligue avant un repos trsè attendu de trois jours. Les Texans vont rentrer se reposer 72 heures avant de repartir en road trip pour six autres joutes au menu.

« Ce break est énorme pour moi, j’en ai besoin », se réjouit Manu Ginobli (9 pts en 26 minutes). « La victoire à LA a été dure pour moi, j’y ai laissé des plumes. C’est génial de pouvoir se reposer trois jours« .

Un qui ne doit pas autant apprécier cette pause, c’est Tiago Splitter. Le Brésilien joue peu depuis le début de saison, hier il a été impérial (16 pts à 7/8 et 9 rbds) , permettant à Duncan de se reposer (12 minutes). L’ex-pivot du Tau Vitoria aurait aimé enchaîner sur sa lancée.

« Tiago est un animal« , lance Jefferson. « Il joue tellement dur et fait plein de petites choses que personne ne voit mais qui sont super utiles. Il a été fantastique ce soir, grâce à lui Tim a pu se reposer et quand on sait à quelle point la saison est longue, c’est pour nous très important« .

Malgré ses 25 pts, Tyreke Evans n’a rien peu faire. Ses Kings étaient déjà à -24 dans le deuxième quart-temps. Il ne peut que constater la force collective des Texans.

« Quand il récite leurs systèmes de cette manière, c’est impossible de les battre. »

Seulement 8 équipes y sont parvenus depuis le lever de rideau d’une saison qu’aucun observateur, nous les premiers, ne prédisait aussi exceptionnelle.