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Plus de vingt ans après la création des Raptors, le co-fondateur de la franchise se souvient

L’homme d’affaires canadien John Bitove se souvient des sceptiques à la création de la franchise NBA, venant de la communauté hockey de la ville notamment.

Avant de faire ses grands débuts lors de la saison 1995-1996, le projet de création d’une 28e franchise en NBA avait été officialisé deux ans plus tôt, le 4 novembre 1993, porté par un groupe d’investisseurs principalement dirigé par Allan Slaight et John Bitove. Alors que Toronto est proche du titre, ce dernier a pu mesurer le chemin parcouru, lorsqu’il a fallu se battre pour imposer l’idée que le basket pouvait devenir un sport majeur de la ville.

« Il y avait beaucoup de gens qui doutaient que le basket pourrait survivre au Canada et à Toronto à cette époque. Particulièrement dans la communauté hockey », s’est-il remémoré dans une interview à Bloomberg.

Isiah Thomas, la cheville ouvrière

Les deux objectifs fixés au début de l’aventure étaient simples : « Faire du basket un sport majeur au Canada et amener les Raptors à un stade où ils pourraient être compétitifs ». Pour y parvenir, la franchise a notamment pu compter sur l’implication d’Isiah Thomas, intronisé co-propriétaire et vice président des opérations basket de la franchise en 1994 et salué cette nuit parmi les personnes qui ont marqué l’histoire des Raptors.

« Isiah Thomas était infatigable en termes de travail pour rencontrer les différentes communautés, les écoles, les groupes d’affaires » se souvient John Bitove. « Et les joueurs étaient géniaux. Nous avions des fondations solides et la première année, je crois que nous étions au troisième rang en terme d’affluence, au quatrième rang au niveau du merchandising et au cinquième rang pour ce qui concerne le sponsoring. Nous avons donc connu une première année très réussie sur le plan financier ».

Le fermeté et la vision de Masai Ujiri

Aujourd’hui, c’est Masai Ujiri qui dirige le volet sportif de main de maître. La clé de sa réussite pour le co-fondateur de la franchise ? De lui avoir laissé les pleins pouvoirs pour bâtir l’équipe, notamment lorsqu’il a fallu remercier Dwane Casey et se séparer de DeMar DeRozan, deux choix pourtant difficiles d’un point de vue affectif.

« Je pense que beaucoup de propriétaires auraient intercédé et auraient dit : « Il a été loyal envers la ville, vous savez, nous aimons sa famille ». Mais quand vous embauchez un directeur général – tout comme nous avions Isiah à l’époque – vous devez le laisser opérer, vous ne pouvez pas intervenir. »

Vingt-quatre ans après, la mission est accomplie à tous points de vue, surtout lorsqu’on voit l’engouement local (et national) qui entoure le parcours des coéquipiers de Pascal Siakam depuis plusieurs années maintenant. « C’est formidable de voir la ville, le pays et le basket sous les feux de la rampe. Je savais que la NBA était une ligue prometteuse et que Toronto pourrait être une ville pour la NBA », a-t-il conclu.

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