Sa présence en finale NBA ? Pascal Siakam le voit comme un message pour tous les Africains

On sera curieux de voir comment les audiences NBA vont évoluer ces prochains jours au Cameroun puisque l’état africain aura en effet un représentant durant cette finale NBA : Pascal Siakam. Une présence qui lui a même valu les félicitations du ministre des Sports camerounais, Narcisse Mouelle Kombi, qui lui a envoyé un courrier.

Évidemment, une telle attention est appréciée par le joueur des Raptors. « Ça fait vraiment plaisir d’être ici, en tant qu’enfant du Cameroun, de l’Afrique, c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel« , réagit-il face à la presse, ce mercredi. « Je suis fier d’être ici, de représenter l’Afrique, le Cameroun. Le ministre des Sports m’a envoyé une lettre pour montrer qu’ils sont tous avec moi, pour montrer que l’Afrique est avec nous. C’est vraiment quelque chose que j’ai du mal à expliquer. »

Le favori pour le titre de meilleure progression de l’année espère ainsi que son expérience pourra en inspirer d’autres : « J’espère que le fait d’être ici peut envoyer un message à tous les Camerounais, à tous les Africains : que c’est possible d’être ici, qu’en travaillant dur, en faisant ce que tu as à faire, tu as vraiment la possibilité d’être ici. Peut-être que tu ne seras pas en NBA mais tu auras la possibilité de rêver et de faire des choses dans la vie, et je suis vraiment content de véhiculer ce message-là. »

« Il veut être une star »

Un message auquel Masai Ujiri est évidemment sensible. Né au Nigéria, c’est lui qui a sélectionné Pascal Siakam à la 27e place de la Draft 2016. Le dirigeant se souvient très bien de son arrivée dans la ligue : « Il m’avait dit, il y a quelques années, qu’il ne voulait pas être l’un de ces joueurs africains labellisés comme étant un contreur, un défenseur ou un rebondeur. Il veut être une star, un joueur complet dans cette ligue et être capable de tout faire. »

Il ajoute : « On était tous habitués à retenir notre souffle lorsqu’il tirait à 3-points ou partait en contre-attaque. Désormais, on n’attend que ça. C’est lié à sa préparation, son entraînement, son éthique de travail, son état d’esprit de gagnant. »