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La dureté des Raptors a encore payé

Les Raptors n’ont peut-être pas pratiqué le plus beau basket depuis le début de ces playoffs, mais leur dureté collective leur permet aujourd’hui d’aller en Finals NBA.

« Wow, je n’arrive pas à croire qu’on parle de « Finals ». C’est génial mec, sept ans après. » Serge Ibaka n’a évidemment pas oublié. En 2012, alors qu’il était encore à Oklahoma avec Kevin Durant et Russell Westbrook, l’intérieur avait connu une première expérience en Finals. Un parcours en playoffs d’ailleurs marqué par une série remportée face aux Spurs, après avoir perdu les deux premiers matchs… La tournure des événements face aux Bucks lui offre un joli clin d’œil.

L’intérieur incarne une partie de la dureté des Raptors. Cette série s’est peut-être jouée là-dessus car Milwaukee avait, sur le papier, bien plus de profondeur de banc que les Canadiens. Plus de profondeur et plus de talent sans doute.

« Si tu n’as pas de dureté, tu ne vas nulle part »

« Cela montre à quel point nous sommes costauds collectivement », juge le Congolais. « Cette année, nous avons montré que nous faisons partie de ces équipes qui n’abandonnent pas. Après un 0-2, on est revenus et on a gagné quatre matchs de suite. C’est dur mec, et face à l’une des meilleures équipes. C’est de la dureté mentale. Je me fiche du talent que nous avons, si tu n’as pas de dureté, tu ne vas nulle part. »

Et Serge Ibaka d’énumérer les nombreux pépins physiques des joueurs, des jambes de Kawhi Leonard à la main de Kyle Lowry. « On a un groupe de gars qui, durant toute cette saison, ont joué malgré les blessures », rappelle ce dernier, en félicitant son staff pour sa gestion de ces dossiers médicaux.

Cette dureté, on l’a retrouvé dans les efforts de chaque instant, notamment en défense ou dans la bataille des fameuses « 50/50 balls ». Des mains actives de Kyle Lowry ou sa capacité à se sacrifier pour obtenir une faute offensive, de la qualité des prises de rebond de Serge Ibaka, du rempart Marc Gasol pour contenir les pénétrations ou bien sûr l’impact de Kawhi Leonard, énorme au rebond cette nuit. Les Raptors ont ainsi répondu présent dans cette lutte au rebond dont ils ne partaient pas favoris.

Le déclic face au Magic

« On joue beaucoup plus dur », constate Nick Nurse par rapport au niveau d’intensité affiché en saison régulière. Le technicien des Raptors estime que cette dureté a grimpé au cours de ces playoffs, au fil des tours. Pour lui, la défaite inaugurale face au Magic, au premier tour, a fait l’effet d’un déclic : « On a compris qu’on ferait mieux de jouer beaucoup plus dur. Dès le Game 2, on a vu une toute équipe de basket. »

Le coach évoque des progrès dans la communication de ses joueurs, dans ses rotations, la contestation des tirs… « On a grandi », résume-t-il. Ce dernier repense à ce Game 4 crucial disputé à Philadelphie alors que les Sixers semblaient avoir pris les commandes de la série. « Tout le monde se disait que c’était terminé. On a fait ça durant toute la saison, rebondir la nuit suivante. Et on l’a fait. On a vraiment dû nous battre. »

Comme face à ces Bucks, qu’ils sont parvenus à battre quatre fois de suite. « Je suis fier qu’on continue de grandir et de s’accrocher en ce en quoi nous avons toujours crû « , termine Nick Nurse.

Propos recueillis à Toronto

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