Pour Mike D’Antoni, les rebonds ont été la clé de la série face à Golden State

Alors que les Rockets se sont séparés d’une partie de son staff, certains se demandent si Houston ne cherche pas à pousser Mike D’Antoni vers la sortie. Dans une interview à The Athletic, le coach assure toutefois qu’il souhaite continuer l’aventure, et préfère ne pas commenter les départs de ses assistants, dont Jeff Bzdelik.

Il revient par contre sur la série perdue face à Golden State, et la clé de la confrontation à ses yeux.

« Nous n’avons pas bien tenu le rebond. On leur a donné trop de tirs, trop de possessions supplémentaires. C’est ce qu’on a fait. On n’a pas tenu le rebond, ce qui veut dire qu’on ne pouvait pas partir en contre-attaque comme on le voulait » détaille le coach. « Leur défense, sur demi-terrain, est très, très bonne. Cette combinaison de deux facteurs, le fait de ne pas pouvoir jouer sur contre-attaque et le fait de ne pas pouvoir le faire à cause du rebond, ça nous a tués. Ça nous a tués. »

Sur la série, Houston a pourtant pris plus de rebonds (251 contre 238) que Golden State, même si les deux équipes ont récupéré autant de rebonds offensifs l’une que l’autre (63).

« Quand Kevin Durant n’est pas là, tous les adversaires sont soulagés »

Pour Mike D’Antoni, la blessure de Kevin Durant a d’ailleurs mis les Warriors en « mode urgence », ce qui leur a permis de rappeler à quel point les « Splash Brothers » et Draymond Green étaient forts. Le coach leur associe également Kevon Looney, « dont personne ne parle depuis des années, mais qui est un très, très bon joueur pour eux » et Andre Iguodala, en bonne santé sur cette série et précieux en défense face à James Harden.

Quant à la question de savoir si les Warriors sont meilleurs sans Kevin Durant, le coach de Houston a sa réponse.

« Ils sont différents, mais je sais un truc : quand Kevin n’est pas là, tous les joueurs et tous les coachs du pays qui les affrontent sont soulagés. C’est un indice, pour moi, sur le fait qu’ils sont meilleurs avec lui quand tout le monde est content que ça ne soit pas le cas (rires). Maintenant, est-ce que ça veut dire qu’ils ne peuvent pas gagner sans lui ? Eh bien, ils étaient déjà très bons avant lui. Ils avaient gagné 73 matchs (en saison régulière, le record) et un titre, et ils auraient probablement dû en gagner deux. Donc ça ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas gagner sans lui et être une équipe incroyable, mais Kevin Durant est spécial. Encore une fois, je pense qu’ils sont meilleurs avec lui. Mais ils sont aussi très bons sans lui. »