Le MVP de la nuit : où s’arrêtera Pascal Siakam ?

« Il est incroyable ! C’est le Most Improved Player de l’année, et il va encore s’améliorer ». Kyle Lowry s’enflamme lorsqu’il évoque Pascal Siakam. Révélation de la saison, l’ailier-fort des Raptors a fait très mal cette nuit au Magic, compilant 30 points, 11 rebonds et 4 passes à 13 sur 26 aux tirs.

Le Camerounais n’a que sept ans de basket dans les mains, et il a fait très mal au Magic dès le début du match, confirmant qu’il est un intérieur complet.

Aussi efficace de loin que de près

Il joue d’abord sur sa main gauche, puis plante deux 3-points, un dans chaque coin, et Orlando est déjà dans les cordes. Même chose dans le 3e quart-temps. Le match s’est équilibré, mais c’est encore lui qui crée le break, en jouant dans le dos de la défense. Et quand la défense monte sur lui, il trouve Jeremy Lin pour le 3-points ou Danny Green seul sous le cercle.

« Je prends ce que me donne la défense » répond Pascal Siakam. Cette nuit, il a notamment profité des « mismatches » avec Evan Fournier et Terrence Ross pour enfoncer le Français et son coéquipier. Il a aussi profité de davantage de ballons en attaque, tout simplement parce que Kawhi Leonard était malade. Le tout sans perdre le moindre ballon !

« Créer du jeu m’aide beaucoup, car ça me permet de faire bouger la défense, de trouver les gars ouverts ou de scorer » poursuit le Camerounais. « Il s’agit simplement le plus souvent d’être plus à l’aise et de prendre conscience du rythme du match, et de ne rien précipiter comme je le faisais avant. »

Option n°2 en attaque

Tout en contrôle, Pascal Siakam est tout simplement devenu la deuxième option des Raptors en attaque. C’est Nick Nurse qui l’a annoncé avant le match : « Lowry est devenu à plein temps un gestionnaire, et Pascal est passé en deuxième option ».

Ce qui signifie qu’il va encore prendre plus d’importance dans le jeu de Toronto. « C’est toujours nouveau pour moi, et chaque soir, j’essaie de m’améliorer. Je trouve que c’est la beauté de tout ça, de savoir qu’on n’est pas au niveau qu’on souhaite atteindre, et qu’il y a toujours quelque chose à apprendre. C’est ce qui est motivant. »