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Sixers – Nets : une opposition de reconstruction

Ce premier tour de playoffs entre Brooklyn et Philadelphie est aussi un affrontement de systèmes et de reconstructions. Les Sixers ont choisi le « Process » et la Draft pour revenir au premier plan. Par la force des choses, les Nets ont suivi un chemin basé sur une culture collective.

Philadelphie et Brooklyn ont choisi des routes différentes pour finalement se retrouver en playoffs. La voie extrême pour les Sixers : détruire pour reconstruire avec la Draft et un mot d’ordre rentré dans le vocabulaire commun : « Trust The Process ».

« Tous les chemins mènent à Rome »

Après avoir transféré un wagon de choix de Draft aux Celtics, les Nets ont bâti un groupe avec des échanges et imposé une culture. Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. « Ce n’est pas ça qui est génial en NBA ? », demande Kenny Atkinson. « Ils ont choisi une méthode, nous une autre. C’est la beauté de la NBA. Tous les chemins mènent à Rome. On a abordé notre situation avec une approche différente et maintenant on s’affronte. C’est génial. »

Pour redevenir une place forte de la ligue, les Sixers ont commencé par en devenir la risée. Ce n’est pas forcément glorieux, mais à Brooklyn, on ne blâme pas cette logique.

« La plupart des joueurs ne respectent pas le fait de tanker pendant tant d’années », explique Jared Dudley. « Après, on voit le résultat. Si une jeune équipe peut obtenir un Zion Williamson, un Anthony Davis ou un Kyrie Irving, un joueur qu’on voit seulement une fois par génération, c’est compréhensible. »

Les Nets auraient pu suivre la même pente, mais Billy King, le GM de l’époque, avait liquidé les choix de Draft. Comme le renard et les raisins dans la fable de La Fontaine, Brooklyn ne pouvant tanker pour des raisons évidentes, Sean Marks a donc décidé de reconstruire la franchise autrement : avec des bonnes pioches en transferts et une culture collective.

Et si les Nets faisaient des petits ?

Voilà pourquoi même après six semaines compliquées pour débuter la saison, ils ont gardé le cap. « Soyons honnêtes, Sean Marks et Kenny Atkinson avaient expliqué à la presse qu’il fallait construire », rappelle Jared Dudley. « Donc faire un 360° (sic) pour tanker nous aurait faire perdre notre crédibilité, surtout devant les free agents. »

Kenny Atkinson ajoute de son côté : « Quand on était à 8 victoires et 18 défaites, personne ne parlait de tanking. On s’est coupé du bruit extérieur, on a gardé notre concentration et c’est l’une des raisons de notre succès. »

Sans doute que la méthode utilisée par les Nets pourrait susciter des vocations. « C’est certainement possible », assure Spencer Dinwiddie. « Je ne suis pas objectif car je fais partie de la franchise, mais peut-être cela va-t-il ouvrir des esprits pour construire une équipe au lieu de simplement vouloir obtenir un premier choix de Draft ou d’aller chercher Kevin Durant. »

Surtout si les Nets remportent ce premier tour de playoffs…

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