Entre Zion Williamson et Ja Morant, R.J Barrett pourrait se faire une jolie place sur le podium de la prochaine Draft. Elle serait méritée tant l’arrière/ailier canadien est un joueur complet et talentueux. Il manque encore d’efficacité en attaque, et dans son tir extérieur, mais il voit très bien le jeu, et il apporte beaucoup dans la création.
Il était peut-être un peu plus attendu mais avec 22.9 points, 7.5 rebonds et 4.1 passes de moyenne, le fils de l’ancien villeurbannais et dijonnais Rowan Barrett a tout de même réalisé une grosse saison, en compilant notamment le quatrième triple double de l’histoire de Duke et en battant le record de points de l’université pour un première année.
« R.J peut devenir le meilleur joueur du Canada », annonce son coach, Mike Krzyzewski. « Il devrait toujours être au lycée, il a été déclassé. Il a une telle maturité et un tel talent pour évoluer à ce niveau. Il a marqué 800 points (860 exactement) et il n’a jamais été blessé. »
Filleul de… Steve Nash !
Son tournoi final fut du même niveau avec 20.3 points, 8 rebonds et 6 passes de moyenne. Une des principales qualités de R.J. Barrett, c’est donc sa vision du jeu. Filleul d’un des meilleurs passeurs de l’histoire de la NBA, il a un excellent professeur.
« Pour son âge et sa taille, il est à un autre niveau pour faire jouer les autres », écrit son parrain Steve Nash dans un tweet. « Il lit toutes les situations et voit les passes. C’est un talent qui est plus simple à utiliser en NBA, avec les règles de la ligue, mais c’est capital. Je suis soufflé par sa lecture du jeu et ses passes à répétition. »
Sans oublier ses qualités athlétiques et sa fluidité offensive.
Gaucher, il ne lui manque finalement qu’un shoot de loin plus fiable pour vraiment avoir toute la panoplie. La preuve qu’il est un exceptionnel athlète, mais qu’il a aussi « souffert » médiatiquement des performances de son coéquipier Zion Williamson, il a réussi un dunk de la ligne des lancers-francs en août 2018 qui n’a intéressé personne.
Celui de Zion Williamson, en revanche, a fait le tour du monde et des réseaux. « Il l’a fait deux secondes avant moi, mais les gens l’ont négligé », regrette le phénomène de Duke. « Et je ne veux pas être le joueur qui prend la lumière des autres. »