Les Celtics attendent toujours le déclic

Il ne reste plus que huit matchs avant les playoffs pour les Celtics, et les hommes de Brad Stevens en sont toujours au même point. Après leur quatrième défaite consécutive, face aux Spurs, les C’s n’ont toujours aucune certitude quant à leur jeu.

« Nous essayons tous… Nous avons des gars qui sont revenus, et nous essayons de comprendre les préférences de chacun, ce qu’on réussit le mieux et comment parvenir à mettre tout le monde dans les meilleures dispositions », explique Marcus Smart. « On se plante encore mais je vois beaucoup de progrès et je suis impatient, extatique par rapport à ce qu’on réalise. Oui, nous perdons et c’est frustrant, mais c’est la beauté du jeu. On va revenir pour un autre match et ce sera une nouvelle chance de travailler sur les choses qui doivent être corrigées. »

« On a tellement de talent qu’on ne se met pas assez la pression »

Boston semble donc attendre la fameux déclic, qui permettrait à tout le monde de comprendre et d’accepter son rôle, pour devenir une véritable machine à gagner. Sauf que ce déclic n’a toujours pas eu lieu, et que les Celtics ont déjà joué 74 matchs…

« Je ne crois pas que ce soit ça », reprend Marcus Smart. « Je pense qu’on a tellement de talent, qu’on ne se met pas assez la pression, parce qu’on sait que lorsque tout se mettra en place, nous serons de nouveau nous-mêmes. Nous ne sommes pas assez inquiets parce que nous sommes tellement talentueux mais tout peut encore être réparé, et le sera. »

En attendant cet éventuel déclic avant les playoffs, les Celtics enchaînent les défaites et les problèmes défensifs.

« Il faut qu’on progresse », se contente de rappeler Brad Stevens. « Nous étions une meilleure équipe défensive lors des deux premiers mois de la saison que lors du dernier mois. Pour moi, il ne s’agit pas de ce que nous faisons, mais si nous le faisons tous les soirs. C’est ce qu’il faut qu’on retrouve. Parce que pour l’instant, les bonnes équipes mettent en lumière nos problèmes. »

Et en playoffs, il n’y aura que des bonnes équipes.