LaMarcus Aldridge (48 points) donne une leçon aux Celtics

« J’avais juste à trouver mon rythme. L’autre soir, je ne pouvais pas jouer, ils m’avaient pris à deux pendant toute la rencontre. » LaMarcus Aldridge fait référence à sa dernière sortie, face aux Rockets, où il avait dû se contenter de 10 points tandis que James Harden affolait les compteurs (61 points). Ce soir à Boston, c’est au tour de l’intérieur d’exploser la colonne de points. Son rythme, il ne tarde pas à le trouver en rentrant huit de ses douze premiers tirs.

Titularisé en l’absence d’Al Horford, Aron Baynes fait ce qu’il peut pour tenter de le contenir. Sans succès. « Turnaround », « fadeaway », tir sans dribble ou avec un dribble de décalage… Aldridge lui fait la totale. Pour l’aider dans son entreprise, il peut compter sur sa relation avec DeMar DeRozan qui l’alimente à foison sur le « pick-and-pop ». L’arrière All-Star fait encore un gros travail de fixation et termine avec son cinquième match de la saison avec dix passes ou plus. La saison passée, il n’avait pas atteint une seule fois ce total…

Déjà 25 points à la pause pour Aldridge

Avec déjà 25 points au compteur à la pause, Aldridge permet aux Spurs de virer en tête après deux quart-temps (47-54). Chez les Celtics, la marque est beaucoup mieux répartie. Auteur d’une grosse entame de rencontre avec ses « jumpers », Marcus Morris est d’abord le plus en vue mais disparaît progressivement en cours de partie. Sa maladresse longue distance (1/7) n’arrange par l’affaire des verts. Ce constat est collectif. Malgré la qualité de certains tirs obtenus derrière l’arc, Boston ne rentre quasiment rien.

Pour scorer, autant accéder au cercle et relancer en transition. Là où Gordon Hayward, Marcus Smart et Kyrie Irving font le travail. Ils trouvent l’aide bienvenue de leur intérieur Daniel Theis, actif au rebond offensif pour les « put back ». Les Celtics perdent malgré tout du terrain sur leurs adversaires dans le troisième quart-temps. Aldridge trappé au poste ? Il trouve facilement Jakob Poeltl ouvert dessous. DeRozan en « mismatch » devant Smart ? Il sanctionne sans trop de difficulté. San Antonio s’offre ainsi une douzaine de points d’avance à la fin du 3e quart-temps.

Davis Bertans, le tueur

Le match bascule définitivement en faveur des visiteurs dans les minutes qui suivent. « LA » est toujours injouable au poste. Mais la punition vient de Davis Bertans. Trouvé tantôt par DeRozan puis par Aldridge, l’ailier décoche trois tirs primés consécutifs, ses seuls tirs rentrés du match (!), qui font exploser la défense des Celtics (81-103). En se reprochant du cercle, Smart et Irving tentent de répondre mais n’y parviennent pas. D’autant que DeRozan trouve encore Aldridge sur un énième « pick-and-pop » terminé par un tir primé de l’intérieur. Le Garden peut gronder et lâcher quelques huées. Hormis la rentrée du revenant Greg Monroe, il n’a plus rien à se mettre sous la dent…

Grosse victoire des Spurs (43 victoires – 31 défaites) qui enchaînent à Charlotte mardi. Quatrième défaite de suite pour les Celtics (43 victoires – 31 défaites) qui se déplacent à Cleveland le même soir, pour une victoire impérative.

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