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March Madness 2019 : le mode d’emploi complet

Comme chaque année, les Etats-Unis vont vibrer au rythme de la « March Madness », qui démarre aujourd’hui et se finira avec le match pour le titre, le 8 avril prochain.

La « March Madness » démarre aujourd’hui et elle promet une nouvelle fois de tenir en haleine les Etats-Unis pendant plusieurs semaines. Diffusée en France par RMC Sport, la compétition est particulièrement ouverte cette année, même si Duke et ses freshmen attirent tous les projecteurs, alors que Killian Tillie et Gonzaga ont aussi leurs chances de remporter le titre.

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?

Pas facile de s’y retrouver en NCAA avec toutes les conférences, les tournois de fin de saison et enfin la « March Madness ». En fait, celle-ci regroupe les vainqueurs des 32 tournois de conférence, auxquels un comité de sélection ajoute 36 équipes, en fonction des résultats de la saison. Cela fait 68 équipes, avec huit d’entre elles qui s’affrontent dans un pré-tournoi, le « First Four », pour déterminer les quatre dernières places. Il y a donc 64 équipes au total, dans le fameux « bracket » de l’épreuve.

Ces derniers jours, les facs de Fairleigh Dickinson, North Dakota State, Belmont et Arizona State ont ainsi obtenu les quatre derniers strapontins, les deux premières se retrouvant face à Gonzaga et Duke au premier tour. Pas un cadeau, donc…

Les 64 équipes sont ensuite réparties en quatre régions (East, West, South et Midwest), et un rang leur est attribué, de 1 à 16, en fonction de leur saison et de leur niveau. Les seeds #1 sont en gros les favoris et cette année, on retrouve trois équipes de la conférence ACC (Duke, Virginia, North Carolina), Gonzaga (WCC) étant le quatrième élu.

Ensuite, les 16 équipes d’une région s’affrontent, l’équipe classée #1 affrontant donc celle classée #16 au premier tour, celle classée #2 affrontant l’équipe classée #15 et ainsi de suite. Cela signifie que les têtes de série doivent avoir un parcours plus simple, mais tout l’intérêt de la March Madness, c’est de voir les favoris tomber. Ce sont les fameux « upsets », et on se rappelle que l’an dernier, Virginia (tête de série n°1 de son tableau) avait flanché d’entrée face à UMBC.

Les quatre vainqueurs de chaque région se retrouvent ensuite lors du Final Four, qui aura lieu cette année à Minneapolis.

LES FAVORIS POUR LE TITRE

– Duke : la folie Zion Williamson est faite pour rencontrer la folie de la « March Madness ». Avec son ailier star, mais aussi RJ Barrett, Tre Jones ou Cam Reddish, les Blue Devils sont les favoris des bookmakers pour le titre. Mais c’est un groupe de freshmen, qui manque donc d’expérience, et même si le retour de Zion Williamson leur a permis de remporter le tournoi ACC, et que le talent de cette équipe est inégalée, leur déficit d’adresse extérieure risque d’être un problème à long terme…

– Virginia : dans le Top 5 des attaques et des défenses, les Cavaliers de Tony Bennett ont toutes les armes pour aller très loin. Sauf que l’équipe reste sur un énorme upset et a globalement beaucoup de mal à tenir son rang lors de la « March Madness ». L’attaque sera-t-elle enfin au niveau de la défense cette saison ? C’est le trio Kyle Guy – De’Andre Hunter – Ty Jerome qui sera chargé d’éviter une nouvelle déconvenue. Mais si l’équipe arrive à se lancer, Virginia sera forcément un sérieux prétendant.

– Gonzaga : la meilleure attaque du pays fait partie des favoris de la compétition, et il est vrai que Killian Tillie, de retour de blessure, et ses coéquipiers ont de vraies chances. Deux ans après leur finale perdue, les Bulldogs peuvent se venger avec un groupe dense emmené par Rui Hachimura et Brandon Clarke. Sauf que la troupe de Mark Few s’est effondrée lors du tournoi de la WCC, et qu’il va falloir rapidement oublier ce match raté pour réussir une belle « March Madness ».

– North Carolina : dans l’ombre de Duke, North Carolina est un sérieux outsider. Il faut dire qu’après un début de saison moyen, les Tar Heels sont montés en puissance, derrière Cameron Johnson, Coby White et Luke Maye. Et ils n’ont perdu que d’un point face à une équipe de Duke au complet, en demi-finale du tournoi ACC, avec plusieurs occasions de l’emporter.

– Kentucky : les Wildcats de John Calipari ont toujours du talent, derrière PJ Washington et Tyler Herro. Sauf que la fac reste sur plusieurs « March Madness » décevantes et se retrouve dans une partie de tableau compliquée, où les « upsets » pourraient vite leur couper les jambes. Et alors qu’il faudra sans doute passer sur North Carolina…

– Michigan State : une grosse défense, une grosse présence au rebond et Cassius Winston. Voilà les trois ingrédients qui peuvent permettre aux Spartans de Tom Izzo d’aller loin dans cette « March Madness », Michigan State pouvant très bien sortir de sa partie de tableau, au détriment de Duke notamment. Même si tout dépendra sans doute de son excellent meneur.

– Tennessee : Le Tennessee d’Yves Pons a longtemps pensé être tête de série #1, sauf que les Volunteers ont craqué en finale du tournoi SEC, face à Auburn. La défense reste un point d’interrogation pour la troupe de Rick Barnes, mais Grant Williams a les armes pour briller lors de cette « March Madness ». Pour emmener Tennessee au titre, c’est une autre affaire.

– Michigan : la défense est toujours un aspect primordial lors de la « March Madness », les attaques pouvant toujours s’enrayer. Avec l’une des deux meilleures forteresses du pays, les Wolverines ont donc de quoi faire dérailler n’importe qui, en s’appuyant sur le teigneux Ignas Brazdeikis en attaque. Mais est-ce que la défense suffira ?

LES DIX JOUEURS À SUIVRE

– Zion Williamson (22.1 points et 8.9 rebonds à 69% de réussite) : plus besoin de présenter le monstre de l’année en NCAA. On attendait de voir si ce phénomène YouTube au lycée allait être aussi impressionnant en NCAA et on n’a pas été déçu. Avec cette combinaison poids/explosivité jamais vue, des appuis et une technique sous-estimées et cette folle énergie sur chaque action, Zion Williamson a rapidement conquis son monde, qui fait saliver toutes les franchises NBA.

– RJ Barrett (22.9 points, 7.5 rebonds et 4.1 passes) : arrivé à Duke en vraie terreur, après avoir régné dans les catégories de jeunes, et avoir notamment donné quelques leçons à ses rivaux américains, le Canadien est finalement tombé dans l’ombre de Zion Williamson. Un rôle qui ne lui pose visiblement pas trop de problèmes, les deux compères ne se marchant pas sur les pieds, sans aucune guerre d’ego ou de tensions. Mais malgré ses bonnes stats, on attend finalement plus de RJ Barrett, alors que son shoot à 3-points est encore très fluctuant, et ses choix dans le « money time » pas toujours optimaux.

– Ja Morant (24.6 points, 10.0 passes, 5.5 rebonds et 5.2 pertes de balle) : en voilà un dont la cote a explosé cette saison. Ja Morant avait promis à Murray State de retrouver la « March Madness » après une élimination au premier tour l’an passé, et le meneur a tenu parole. Avec ses passes et ses dunks surpuissants, le meneur est de plus en plus comparé à Russell Westbrook, mais les critiques pointent du doigt la faiblesse de sa conférence et le nombre très élevé de ballons perdus dans son jeu. Les Racers ne partent pas favoris, et le sophomore peut encore booster sa cote.

– Brandon Clarke (16.5 points, 8.5 rebonds et 3 contres) : transféré de San Jose State, Brandon Clarke réussit une saison fantastique à Gonzaga, apportant une vraie force aux Bulldogs en attaque (69% de réussite au tir), une grosse présence au rebond offensif (3.1 prises par match) et une belle protection du cercle.

– Cassius Winston (18.9 points, 7.6 passes et 3.1 rebonds) : si Ja Morant est le meneur le plus coté auprès des franchises NBA, Cassius Winston semble pourtant le meneur le plus solide du circuit. D’ailleurs, les espoirs de Michigan State dans cette « March Madness » reposent en grande partie sur lui et sa capacité à contrôler le jeu et l’attaque de ses troupes.

– Rui Hachimura (20.1 points et 6.6 rebonds à 61% de réussite) : la machine à scorer de Gonzaga sera essentielle pour les Bulldogs, s’ils veulent aller loin et en particulier s’ils veulent remporter le titre. À la fois ultra solide mais aussi très mobile, le Japonais est aussi très sûr avec le ballon et s’il crée peu, il ne perd ainsi que très rarement la gonfle.

– Cameron Johnson (16.9 points et 5.8 rebonds à 47% de réussite à 3-points) : à 23 ans, Cameron Johnson connait désormais la NCAA par coeur, et notamment la ligne à 3-points. La grande force du joueur de North Carolina, c’est en effet son adresse de loin, où il tourne à 47% de réussite ! Pas facile pour les adversaires, qui doivent également veiller sur Luke Maye et la vitesse de Coby White. S’il maintient ce niveau de shooting, les Tar Heels ont leurs chances.

– Grant Williams (19 points, 7.6 rebonds et 3.1 passes) : Tennessee aura besoin d’un énorme Grant Williams pour aller loin. Capable de provoquer énormément de fautes adverses, son efficacité offensive sur la saison est remarquable, et il doit également tenir le choc dans la raquette en défense, les Volunteers ayant une rotation très courte dans la peinture.

– De’Andre Hunter (15.1 points, 5.0 rebonds et 2.1 passes) : avec sa taille, son envergure et son adresse de loin (46% de réussite), De’Andre Hunter est l’un des moteurs de la grosse défense de Virginia, et sa réussite extérieure est précieuse pour les Cavaliers. Prototype de l’ailier moderne, avec peu de fioriture dans son jeu, il est aussi un prospect très convoité.

– PJ Washington (14.8 points, 7.6 rebonds et 1.9 passes) : espérons pour les Wildcats que la blessure de PJ Washington ne soit pas sérieuse, comme annoncée par la fac. Car Kentucky et John Calipari ont besoin de leur meilleur scoreur, capable de prendre le dessus physiquement sur n’importe qui.

LES SIX FRANÇAIS

Il y a six Français présents cette année dans le tournoi final, même si leurs contributions sont souvent anecdotiques. Le plus performant est sans aucun doute Killian Tillie (6.2 points, 4.1 rebonds et 0.7 contre en 16 minutes), qui pourrait être précieux pour Gonzaga, malgré une saison gâchée par les blessures. À ses côtés chez les Bulldogs, on retrouve Joël Ayayi (1.7 point et 1.4 rebond en 5 minutes), dont le temps de jeu et l’influence sont beaucoup plus limités.

À Tennessee, Yves Pons (2.4 points et 1.9 rebond en 12 minutes) est lui utilisé principalement comme défenseur, avec des responsabilités offensives assez réduites. Enfin, Paul Djoko (1.7 point et 1.3 passe décisive en 16 minutes) avec Northern Kentucky, Ludovic Dufeal (2.4 points et 2.3 rebonds en 9 minutes) avec Gardner-Webb et Joshua Mballa (0.9 point et 0.3 rebond en 4 minutes) avec Texas Tech seront également de la partie. Pas sûr pourtant qu’on les voit beaucoup, donc.

LE BRACKET

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