Ils avaient déjà séduit des anciens joueurs comme Enes Kanter ou Mitchell Robinson. Les « Select Contracts » de G-League à 125 000 dollars par saison récemment instaurés plaisent également à Mark Cuban.
Le propriétaire des Mavericks pense que c’est la meilleure option pour des joueurs populaires, qui pourraient ainsi gagner beaucoup d’argent en signant chez la petite sœur de la NBA, plutôt qu’en université.
« Si vous avez une marque avec vous et que vous êtes un bon joueur, vous seriez fou de ne pas prendre les 125 000 dollars en G-League », estime Cuban. « Car là-bas, vous pouvez faire votre propre business avec le marketing. Il n’y a pas les contraintes du syndicat des joueurs NBA. »
Pour appuyer sa démonstration, Cuban prend l’exemple de Zion Williamson, qui, en se blessant récemment, avait relancé le vieux débat des salaires en NCAA.
« Prenez un joueur à plusieurs millions de followers sur Instagram, il peut aller en G-League et sans doute signer un contrat de chaussures de plusieurs millions de dollars. Pourquoi, dès lors, aller à l’université ? Il n’y a pas ces ridicules règles NCAA qui vous obligent à vous entraîner seulement un certain nombre d’heures contre vos coéquipiers, à voir vos coaches qu’un certain nombres d’heures aussi. Là-bas, on ne gagne pas d’argent. »
Les joueurs étant désormais des stars dès l’adolescence, pour Cuban, il est inutile de passer par la case universitaire. « Ils vendent déjà des produits, ce sont des influenceurs sur les réseaux, et enfin ils peuvent être payés pour ça. Si vous n’êtes pas assez bons pour aller en NBA, au moins vous n’êtes pas bloqués par les règles de one-and-done, two-and-done, three-and-done, etc. sans toucher d’argent. Le monde a changé. »