Avec Kevin Love, les Cavaliers ont retrouvé le sourire et les victoires

Depuis qu’il est revenu le 8 février dernier, Kevin Love n’a pas disputé toutes les rencontres des Cavaliers. Cette gestion a un impact certain puisque Cleveland n’a pas encore gagné sans lui.

Dans le sens inverse, sa présence est capitale : en sept rencontres avec l’intérieur All-Star, les Cavaliers ont gagné cinq matchs ! Même si les adversaires battus ne sont pas les plus prestigieux (New York deux fois, Phoenix, Memphis, Orlando), les sourires reviennent, au coeur d’une saison sinon morose.

« C’est marrant, et ça semble élémentaire, mais on s’amuse », explique l’intéressé, après la victoire contre Orlando. « On s’amuse en jouant ensemble. C’est toujours agréable de gagner, mais on partage la balle, elle circule, on joue les uns pour les autres. On fait des progrès dans la bonne direction. »

Même sensation chez Larry Drew.

« Ils s’amusent », confirme le coach. « Ce fut une dure saison pour nous, on le savait. On continue de se battre. Il y a des bonnes et des mauvaises soirées, et après notre grosse défaite de le veille, les gars avaient des choses à prouver. »

Love Is All

Sans Kevin Love, les Cavaliers avaient été giflés par les Pistons (36 points d’écart) et ce rebond contre le Magic, qui se bat pour les playoffs, est à souligner. Surtout que Kevin Love n’a pas réussi son meilleur match avec 16 points à 3/11 au shoot, mais sa simple présence rassure.

« Il attire l’attention et ça nous booste », avance Jordan Clarkson. « Cela donne confiance à tout le monde, il tire les joueurs vers le haut, il provoque des prises à deux. On sait qu’on va revoir la balle quand on la lui donne. Quand il est sur le banc, les joueurs savent qu’ils doivent en faire un peu plus. »

Sur les quatre derniers matchs qu’il a joués (trois victoires), Kevin Love a retrouvé ses standards avec 23 points à 51% de réussite à 3-pts et 11.5 rebonds de moyenne en moins de 28 minutes.

« Avoir un tel joueur, ça rend notre attaque plus fluide », estime Larry Drew. « Nos joueurs adorent évoluer avec lui. Ils s’amusent avec lui. »

Les deux prochains adversaires, avec Brooklyn et Miami, devront permettre de s’étalonner et de confirmer.

« C’est une motivation supplémentaire », affirme Kevin Love. « C’est fun de battre des équipes qui essaient d’obtenir une place en playoffs. On est une jeune équipe, on va perdre des parties, mais on espère trouver notre rythme pour partir la saison prochaine du bon pied. C’est très, très important. »