A Denver pour affronter ce soir les Nuggets, Kobe Bryant a été interrogé sur le feuilleton Anthony.
Sans hésiter, et sans langue de bois, la star des Lakers s’est rangé du côté de l’ailier des Nuggets, déplorant que les joueurs étaient désormais prisonniers d’un système où ce sont les dirigeants qui décident de tout.
Des propos forts alors que les joueurs et la NBA n’ont toujours pas trouvé d’accord sur le prochain règlement salarial.
« Comment contrôle-t-il son avenir ? Il ne peut pas. On voit bien le pouvoir de la ligue sur les joueurs, les empêchant de signer où ils le souhaitent. Etre free agent (joueur libre) ne veut plus rien dire. C’est même l’inverse. »
L’inverse de quoi ? Kobe évoque 1996, année où Shaquille O’Neal avait choisi de signer aux Lakers sans être pieds et mains liés avec Orlando.
« Ce n’est plus comme avant. Si des joueurs veulent changer d’endroit, ils sont obligés de gagner moins, et d’avoir un contrat plus court (ndlr : Kobe citant l’exemple des Three Amigos). En 1996, être « free agent » signifiait vraiment quelque chose. On pouvait changer d’équipe et signer le même contrat avec n’importe quelle équipe. »
En novembre 2007, Kobe était à la place d’Anthony. Il critiquait le management de ses dirigeants, et il avait été à deux doigts de rejoindre Chicago. La situation du Melo était-elle comparable ?
« Contrairement à lui, je maîtrisais mon destin car je possédais dans mon contrat une clause de non-transfert. »