Les Lakers doivent rattraper le temps perdu

Pendant une semaine, les Lakers ont multiplié les offres pour tenter d’arracher Anthony Davis. Ils étaient prêts à sacrifier la quasi-totalité de leurs jeunes talents, mais les Pelicans n’ont pas cédé. Comme les Celtics en 2013 quand ils avaient envoyé le duo Pierce-Garnett aux Nets, les dirigeants voulaient quatre premiers tours de Draft. Les Lakers n’ont pas voulu, et ils n’ont pas été aidés par une troisième franchise. Ils vont donc se contenter de Mike Muscala et Reggie Bullock.

Ils tenteront à nouveau leur chance cet été, mais les Celtics ou les Knicks auront peut-être de meilleurs arguments, et aujourd’hui, les Lakers essaient de passer à autre chose alors que les jeunes savent désormais que leurs dirigeants sont prêts à les envoyer en Louisiane, et ne comptent pas forcément sur eux pour retrouver les sommets.

« Ce que j’ai appris, c’est qu’à chaque fois qu’on est face à un défi ou un obstacle, il faut prendre ça comme une chance » philosophe Rob Pelinka, le GM du club, à USA Today. « Quoi qu’on traverse en tant qu’équipe, on peut choisir sa manière d’y répondre. Est-ce que ça nous rend plus soudés, ou alors est-ce que ça nous éloigne davantage les uns des autres ? ».

Une jalousie anti-Lakers au sein de la NBA ?

Les joueurs ont répondu à Boston avec ce succès au buzzer, mais il va falloir désormais confirmer car l’équipe a chuté à la 10e place… Côté dirigeants, il faut aussi rebondir, et comme sur le terrain, il faut rester solidaires.

« Je pense que nous, Jeannie Buss, Magic, Luke et moi, sommes vraiment sur la même longueur d’ondes. On veut vraiment faire un effort pour aller en playoffs cette année. Cela fait cinq ans que nos fans attendant ça, et on pense que c’est une étape importante que de rejouer le titre. »

Quant aux discussions qui ont échoué avec les Pelicans, Rob Pelinka sous-entend qu’on ne fera jamais de cadeau aux Lakers, et qu’il faut en tenir compte.

« Ce que j’ai appris en négociant, c’est qu’on ne peut maîtriser que sa propre partie des discussions, et qu’il faut essayer de tout aborder de manière intelligemment agressive, et de traiter chaque négociation avec professionnalisme et dignité. Je pense que c’est qui se passe habituellement en NBA. Quant à savoir s’il y a de la jalousie à cause du succès des Lakers depuis des années, ou parce qu’on tire un avantage d’être à Los Angeles, je pense que c’est sans doute une question à poser aux autres équipes. Je ne préfère pas émettre des jugements sur ce que les autres peuvent penser. »