Le Martin Luther King Day a une résonance particulière à Memphis puisque c’est dans le Tennessee que le pasteur américain fut abattu en 1968. Les célébrations y sont donc nombreuses et, pour ce marathon basket, les Grizzlies accueillaient eux des Bulls privés de toute leur ligne intérieure. Joakim Noah absent encore pour quelques temps, Carlos Boozer indisponible quelques matchs, c’est une équipe diminuée qui se présentait chez Zach Randolph et les siens.

Mais Chicago a des ressources, une superbe défense et Derrick Rose. Le meneur enregistre ainsi le premier triple-double de sa carrière pour remporter la victoire (96-84).

Sans Boozer et Noah, Chicago pourrait-il résister à la puissance de Zach Randolph ? C’est la question que l’on se posait avant le match. Avec l’inusable Kurt Thomas, bien vite gêné par les fautes, l’énergique Taj Gibson et une cohésion collective de tous les instants, les hommes de Tom Thibodeau ont bien contenu leurs adversaires, pourtant plus grands et plus costauds dans la peinture.

Bien sûr, Randolph enregistre un nouveau double-double (21 points, 13 rebonds) mais il n’a pas fait autant de dégâts qu’on pouvait le craindre. A ses côtés, Marc Gasol était lui réduit au silence.

Chicago connaissait bien son adversaire et ne laissait aucun espace sur les ailes. Profitant d’un Luol Deng particulièrement adroit (28 points), les Bulls prenaient rapidement l’avantage et semblaient contrôler le match, portés par leur défense et un Derrick Rose supersonique (22 points, 12 passes, 10 rebonds) qui accélérait à l’envi.

Lionel Hollins gênait pas mal Chicago en mettant en place une défense de zone dans le troisième quart-temps ? Tom Thibodeau répondait en envoyant Kyle Korver sur le terrain. Le shooteur extérieur inscrivait 22 points, explosait la zone adverse et Chicago continue d’impressionner avec un effectif amoindri. De quoi cette équipe est-elle capable au complet ?

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