Au classement des meilleures équipes de la ligue sur ce mois de janvier, on retrouve sans surprise les deux leaders de conférence, Warriors et Bucks, et, beaucoup plus surprenant, les Nets. Pour compléter le quatuor de tête, il y a le Jazz. En difficulté pour équilibrer son bilan depuis le début de la saison, Utah vient de remporter 10 de ses 12 derniers matchs.
Cette dynamique leur a permis d’abandonner la queue du peloton de leur conférence pour atteindre la 6e place, à égalité avec les Spurs (28 victoires – 22 défaites). Et cela malgré les pépins de santé de leurs meneurs de jeu.
« C’est bon d’être de retour dans la course aux playoffs », livre Rudy Gobert. « Nous sommes une équipe de playoffs, nous le savons. Et nous savons que nous pourrions être beaucoup plus haut dans le classement que nous ne le sommes aujourd’hui. Alors on doit continuer de bosser et ça ira pour nous. »
Encore impossible de prédire sa place à l’Ouest
En regardant de plus près le classement, on constate que le Jazz n’a que deux victoires de moins que l’actuel 3e, le Thunder. Mais dans le même temps, Utah n’a que trois victoires d’avance sur les Kings, 10e. Autrement dit, selon la dynamique, leur classement peut rapidement basculer dans un sens ou dans l’autre.
« Le classement évolue tellement », remarque Quin Snyder. « L’enjeu est de se concentrer sur notre jeu parce que d’un soir à l’autre, les choses peuvent changer avec une équipe qui gagne, l’autre qui perd, et vice versa. Tout le monde gagne, il y a de quoi devenir fou à vouloir faire des calculs. Je pense que tout le monde à l’Ouest sait qu’il est difficile de prédire parce qu’il y a tellement de variables. »
Les formations de l’Ouest ont sans doute encore en tête l’invraisemblable fin de saison dernière, où trois petites victoires séparaient le 3e de la conférence… du 9e ! Autant ne pas regarder la hiérarchie tous les soirs donc. Joe Ingles, par exemple, dit davantage consulter le classement… de la ligue australienne plutôt que celui de son équipe !
« La saison est longue », reprend Jae Crowder, qui ne consulte pas davantage la place du Jazz. « J’ai connu quelques courses aux playoffs donc j’ai appris avec le temps à prendre les matchs les uns après les autres. Concentrons-nous sur le moment présent et de bonnes choses arriveront. » Le Jazz sera fixé d’ici une trentaine de matchs.