C’est bien connu : l’appétit vient en mangeant. Les Nets surfent actuellement sur une vague de victoires et, forcément, le public se fait de plus en plus présent. Ces dernières saisons, les quelques spectateurs qui se déplaçaient au Barclays Center n’étaient pas vraiment motivés à l’idée de soutenir les Nets mais surtout là pour profiter du spectacle et des superstars adverses.
« Même s’ils étaient présents ces dernières années, les fans regardaient le match sans se soucier du vainqueur. Ils attendaient seulement de voir un bon match », confirme D’Angelo Russell. « Récemment, ils montrent davantage une fierté digne de Brooklyn et ils veulent nous voir bien jouer. L’atmosphère est incroyable. »
Jarrett Allen estime lui que « le public grandit de jour en jour » et il a raison. La différence ressentie par les joueurs est également visible dans les chiffres : durant les 13 premiers matchs à domicile de Brooklyn cette saison (trois victoires seulement), il n’y avait en moyenne que 13 813 spectateurs. Sur les 11 derniers (dix victoires), on monte à 14 889 personnes.
« Je pense qu’on se nourrit de cet avantage du terrain », déclare Kenny Atkinson. « Je le ressens, les fans reconnaissant notre travail et nous aide au Barclays Center. »
Une aide qui se traduit aussi à l’entraînement, où des confrères américains confessent qu’ils n’ont jamais vu autant de monde. Preuve que la saison des Nets commence à prendre une nouvelle dimension.
Il faut rappeler que les Nets partent de très bas puisqu’ils possèdent, avec une affluence moyenne de 14 303 spectateurs (la salle n’est remplie qu’à 79%), les pires chiffres de la ligue. Paradoxalement, c’est encore pire que la saison passée (15 556 spectateurs de moyenne) alors qu’ils ont déjà presque gagné autant de matches (25) qu’en 2017-2018 (28 victoires)…