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Les erreurs de Coach K.

Légende du coaching, Mike Krzyzewski n’est pas exempt de tout reproche après l’échec en demi-finale. Lui et son staff (Nate McMillan, Mike D’Antonio,…) ont montré leurs limites face à la Grèce. Voici leurs principales erreurs:

– Un jeu intérieur déficient
Alors que Dwight Howard n’avait aucun équivalent dans le tournoi en terme de puissance et de dynamisme, les Américains l’ont sevré de ballons. L’intérieur du Magic s’est débrouillé tout seul. Passant son temps à récupérer des rebonds offensifs pour ensuite dunker.
A cela, on ajoutera qu’Elton Brand et Chris Bosh ont été très peu utilisés. On ne parle même pas de Brad Miller…
Ce refus d’utiliser les qualités de leurs intérieurs coûte très cher dans le 3eme quart-temps puisque les Grecs évoulaient sans pivot (3 fautes pour Schortsianitis et Papadopoulos).
Avec un Brand ou un Howard sur le parquet, les Américains auraient pu alterner jeu intérieur-jeu extérieur. Ils auraient pu étirer la défense des Grecs et les destabiliser en variant leurs attaques.

– Une attaque trop statique
Le contraste sautait aux yeux. D’un côté, les Grecs qui passaient leur temps à faire une attaque en 8, avec des pick-and-roll old school. De l’autre, des Américains qui faisaient du handball avec un jeu en périphérie, sans écran (forcément les intérieurs ne sont pas là!), misant essentiellement sur les qualités individuelles de James, Wade ou Anthony. En gros, c’était je pénètre. Si c’est bouché, je ressors à 3 pts. Tactiquement, c’est le niveau zéro du basket.

– Une défense figée
Face à des Grecs, passés maîtres dans l’art de faire tourner le chrono et de marquer sur les dernières secondes de possession, les Américains se sont contentés de défendre sur demi-terrain. A -10, Coach K. aurait pu tenter une tout-terrain. Ses joueurs ont les cannes pour le faire.
On regrettera aussi le manque d’aide défensive. On sait qu’en NBA, ce n’est pas dans la culture mais il va falloir que les troupes US se fassent violence pour bien défendre à l’opposé du ballon.

– L’absence d’un patron
Il manquait dans cette équipe un joueur capable de mettre la balle sous le bras pour imposer des systèmes. Ni Chris Paul, ni Kirk Hinrich ne sont des “patrons”. Face à un génie comme Papaloukas, il fallait jouer avec sa tête et non ses jambes. On a quasiment jamais vu Paul utiliser sa vitesse pour destabiliser les Grecs. Quant à Hinrich, il lançait l’attaque et allait ensuite se mettre dans le corner pour shooter. Si l’on regarde la sélection US (absents et recalés compris), seul Chauncey Billups peut endosser ce rôle de meneur-gestionnaire. Et pourtant, c’est pas franchement son registre…
En d’autres termes, à Pékin, les Etats-Unis risquent encore d’avoir un déficit au niveau du poste de meneur.

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