Gare aux matchs à rallonge avec les Wizards cette saison ! Vainqueurs après trois prolongations il y a vingt jours face aux Suns, les hommes de la capitale s’inclinent cette fois après deux périodes supplémentaires face aux Raptors (140-138). Un match qui a vu s’opposer Kawhi Leonard (41 points et 11 rebonds), parfaitement secondé par un Pascal Siakam énorme (24 points et 19 rebonds !), à un Bradley Beal de feu (43 points, 15 passes et 10 rebonds). Mais son second triple double en carrière n’a finalement pas suffi pour l’emporter malgré un gros « comeback ».
Toronto démarre très fort
Malgré la bonne forme de leurs adversaires (5 victoires, probantes pour certaines, sur leurs 7 dernières sorties), Toronto ne met pas longtemps à justifier son statut de n°1 de la ligue et donc de favori de cette rencontre. Les Raptors démarrent très, très fort des deux côtés du terrain. Pascal Siakam et Kawhi Leonard sont les plus tranchants dans une attaque où la balle circule bien. Kyle Lowry, pas particulièrement brillant niveau adresse, se contente de faire tourner la boutique.
Fred VanVleet absent (hanche), Delon Wright profite de l’occasion pour se montrer en attaque, à base de pénétrations, et claquer ainsi son record cette saison (le nouvel arrivant Patrick McCaw reste scotché au banc). Mais Toronto impressionne surtout par sa densité défensive. La cible à éteindre, dont Danny Green se charge individuellement, s’appelle clairement Bradley Beal. Trappé sur les écrans, le Wizard se retrouve parfois à devoir défier quatre Raptors en s’approchant du cercle. À la pause, l’arrière pointe certes à 10 points mais avec un vilain 4/15 aux tirs.
Les Raptors ciblent Beal en défense et s’envolent au score
Toronto, qui a connu jusqu’à 23 unités d’avance dans le 2e quart-temps (28-51), semble être en parfait contrôle. Pour rester en contact malgré tout, Washington peut compter sur les bonnes entrées de son luxueux 6e homme, Otto Porter Jr. Bien dans son tir, l’ailier change la physionomie du match grâce à ses bonnes intentions défensives. Washington défend mieux, Beal commence à rentrer quelques tirs ou distribuer lorsque l’étau se resserre mais les Wizards ne parvient pas à réduire cet écart qui oscille encore entre la quinzaine et la vingtaine d’unités.
Il leur faut des « runs ». Boosté par la bonne entrée de Troy Brown Jr., qui compense en partie le non-match de Tomas Satoransky, les Wizards y parviennent finalement dans l’ultime période. Dans le même temps, alors que Porter poursuit sa belle soirée à l’instar de l’omniprésent Trevor Ariza (tout proche de son second triple double en carrière), Beal décide de prendre complètement feu. D’abord en se rapprochant du cercle puis en alignant les tirs primés en transition. Avec ses… 21 points dans cette période, Washington recolle cette fois pour de bon. En s’arrachant sur les rebonds offensifs, les Wizards résistent à la grosse fin de match de Leonard (qui son rate son dernier « jumper » à la fin du temps réglementaire) pour décrocher la prolongation (124-124).
Serge Ibaka encore plus « clutch » que Kawhi Leonard
Le même Leonard a visiblement envie d’en finir. Tous les ballons passent par lui mais le tandem Beal-Porter a encore du répondant. Beal score à nouveau près du cercle pour égaliser (il passe tout près de la technique pour avoir réclamé une faute) et Lowry, qui ne rentre plus rien, manque l’occasion de priver les deux équipes d’une seconde prolongation (131-131). Quelle bataille ! Cette fois, Washington prend par le bon bout avec… son premier avantage de la rencontre. Malgré ses nombreux ratés sur la ligne des lancers, Beal est décisif avec ses passes vers Thomas Bryant.
En face, Serge Ibaka est en échec à l’instar de toute son équipe qui reste de longues minutes sans rentrer un tir dans le jeu. C’est pourtant lui qui sort le tir du match, à 3-points, à 15 secondes du terme. Toronto repasse ainsi devant et malgré tous les efforts fournis, les Wizards finissent par s’incliner.
Cinquième victoire de suite pour les Raptors (32 victoires – 12 défaites) qui enchaînent à Boston mercredi. Les Wizards (18 victoires – 25 défaites) ont quatre jours de repos avant de défier les Knicks, jeudi à Londres.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.