L’amour fou des débuts, après les tirs de la gagne, s’est bien estompé… Jimmy Butler a terminé à 5 petits points à 2/12 aux tirs et ses Sixers se sont lourdement inclinés à Portland (129-95).
Sans Joel Embiid, il n’a pas trouvé le rythme et Philly a coulé à pic. Basket USA est allé demander au All-Star ce qui coince actuellement chez les Sixers.
Jimmy, vous avez pris un bel éclat face aux Blazers : -34 au final (129-95) et seulement 5 points à 2/12 aux tirs individuellement, que s’est-il passé ?
« On doit simplement défendre ! J’ai trouvé qu’on n’avait pas apporté assez d’énergie pendant tout le match, et moi, le premier. La meilleure chose à retenir dans tout ça, c’est que ce n’est qu’un match, on peut trouver des solutions et passer à autre chose. On ne veut jamais perdre de cette manière… »
Est-ce la fatigue du road trip ?
« Il n’y a pas d’excuse pour ce type de défaite ! Je me fiche de savoir de quel match il s’agit, quel jour, à quelle heure, on n’est pas censé perdre des matchs comme ça. »
Avez-vous trouvé que l’attaque était un peu trop empressée ?
« Non, non, on a pris des bons tirs, ils ne sont simplement pas rentrés. Honnêtement, je ne crois pas que l’attaque soit le problème sur ce match. Evidemment, on n’a pas réussi à rentrer nos tirs et ça nous a probablement coûté ce match. Mais quand on ne défend pas, on ne peut pas gagner beaucoup de matchs en général… »
La plus grosse différence était l’absence de Joel Embiid, une différence notable, n’est-ce pas ?
« C’est une présence imposante des deux côtés du terrain. À chaque match, une grande partie de notre attaque passe par lui. Il rend le jeu facile pour tout le monde. Et, en défense, il est toujours là dans les aides. Mais on doit défendre notre vis-à-vis et ne pas trop compter sur les aides. Ça commence par moi et tout le monde à son niveau. On doit commencer par être fier de faire des stops. »
Que peut-on apprendre de ces matchs à sens unique ?
« On apprend beaucoup de choses. Comment on a perdu, de combien, la facilité avec laquelle ils sont arrivés jusqu’au cercle, etc. Il faut revoir les images et s’en souvenir car on doit se rappeler de ce genre de défaites et le sentiment que ça donne. »
On ne sent pas forcément de sentiment de rébellion, de vent de révolte dans les vestiaires…
« On est frustré, bien évidemment, mais on ne peut pas commencer à envoyer des noms d’oiseaux, donner des coups de pieds à droite à gauche… Il faut intérioriser, et puis c’est comme ça en NBA, il y a de très bons joueurs. Quand on ne défend pas et qu’on ne met pas de tirs, ça donne ce genre de défaites. On ne va pas défendre comme ça au prochain match, ni shooter comme ça… On sera meilleur au prochain match. »
Propos recueillis à Portland