Cette fois, Luka Doncic n’aura pas eu le dernier mot. Auteur de 34 points à 10/16 aux tirs, dont 7/10 de loin, le Slovène a bien failli offrir à Dallas une nouvelle victoire face aux Pelicans mais ,cette fois, Anthony Davis en a décidé autrement.
Avec 48 points (son record cette saison) à 20/32 aux tirs et 17 rebonds, l’intérieur a en effet réussi un match dantesque pour prendre sa revanche sur les Texans, 114-112.
Les Mavs déroulent face à des Pelicans stéréotypés
Le plan de jeu de Rick Carlisle a pourtant plutôt bien fonctionné lors de la première mi-temps : aidé par le retour de Dennis Smith Jr, Dallas s’appuie avant tout sur l’intérieur pour lancer les hostilités. Pour son premier match depuis quinze jours, le meneur se montre l’un des plus entreprenants côté texan, au même titre que Harrison Barnes, particulièrement agressif pour provoquer des fautes et adroit de loin. En face, le jeu se résume au seul Anthony Davis, certes auteur de 15 points sur ce quart-temps mais peu soutenu par ses coéquipiers. Et jusqu’ici, l’écart reflète à peine la dynamique du match : 29-26 pour Dallas.
Si Dirk Nowitzki se montre saignant pour son entrée en début de deuxième quart-temps, Jrue Holiday prend le relais d’Anthony Davis et assume ses responsabilités en allant au cercle, faute de solutions alternatives.
Les deux équipes ne parviennent pas à se départager jusqu’au moment où, à 4 minutes de la pause, Luka Doncic s’éveille et commence à tourmenter la défense adverse : il provoque des fautes, utilise son « stepback » à longue distance, distribue un caviar pour DeAndre Jordan et en un clin d’oeil, les Mavs ont fait l’écart, 66-55, non sans résistance de Julius Randle.
Anthony Davis et Julius Randle dominent la raquette
Tancés par Alvin Gentry au cours de la mi-temps, les Pelicans montrent un tout autre visage à la reprise.
New Orleans s’appuie en priorité sur Davis et Randle et si Max Kleber est impeccable dans l’effort, il reste limité face aux deux anciens de Kentucky. Luka Doncic a beau continuer son festival, il est le seul à trouver la mire pour les Mavericks, gênés par les rotations défensives des Pelicans. Dans la raquette, Anthony Davis réalise à peu près tout ce qu’il entreprend et sert même Ian Clark à trois-points. À l’aube de l’ultime période, Dallas ne mène plus que de deux points, 88-86.
Chez les Mavs, c’est encore Dirk Nowitzki qui s’occupe du scoring pour ce début de quart-temps mais l’Allemand ne suffit plus : avec leur agressivité, les Pelicans ont repris la main sur le match.
Luka Doncic continue de faire parler son talent mais, défensivement, les hommes de Rick Carlisle ne trouvent pas de solution pour limiter Anthony Davis et Julius Randle. Entre le rookie et la star des Pelicans, c’est un vrai duel qui se met en place et la confrontation est palpitante. Malheureusement, après un sans faute ou presque, Luka Doncic perd un ballon qui profite rapidement à Anthony Davis, de surcroit victime d’une faute. L’intérieur ne manque pas cette opportunité et puisque Jrue Holiday, héroïque avec ses cinq fautes, contre le Slovène au lay up, les Pelicans mettent la main sur le match et prennent leur revanche, deux jours après leur défaite face au même adversaire.