Stephen Curry l’a déjà dit, la « marge d’erreur des Warriors est plus réduite cette année » : attendus de plus belle par leurs adversaires, ils ont aussi dû faire avec pléthore de blessures en début de campagne, de Stephen Curry à Draymond Green en passant par Damian Jones qui, lui, ne reviendra peut-être pas de la saison. Or, ce dernier était le titulaire au poste de pivot et comme DeMarcus Cousins n’est toujours pas apte à revenir, Steve Kerr manque de rotations capables d’amener taille et puissance.
Douze rebonds de plus pour les Lakers à Noël
Face aux Lakers, Golden State a ainsi concédé 12 rebonds de plus aux Lakers, dont 11 pour le seul Ivica Zubac (3 offensifs), un problème loin d’être anodin. Malgré son engagement, Kevon Looney (listé à 2m06 et 100 kgs) ne peut pas tout combler.
« Loo’ se fatigue en tant que pivot sous-dimensionné face à des grands de six centimètres de plus et aussi puissants, voire plus puissants », constatait aussi Kevin Durant auprès de NBC BayArea. « Il a énormément de pain sur planche, comme Draymond (Green). »
Connu pour sa faculté à contenir tous types de joueurs, Draymond Green souffre aussi cette saison face à adversaires plus grands. Pour l’ailier des Warriors, c’est à l’ensemble du collectif de compenser les lacunes de leurs intérieurs.
« C’est à nous de les aider un peu plus au rebond mais les adversaires nous éloignent grâce à la ligne à 3-points », poursuit Kevin Durant. « On doit donc bien choisir nos moments, entre ceux où nous voulons aller aider à l’intérieur et ceux où nous voulons contester les 3-points, car ce sont deux facteurs qui nous tuent en ce moment. »
À en croire les propos du double MVP des Finals, nous sommes face à une version californienne de l’arroseur arrosé et, pour le moment, Golden State semble à court de solutions, comme de pivots.