En balayant les Sixers, les Spurs rebasculent dans le positif

San Antonio va beaucoup mieux ! Après les roustes reçues fin novembre et début décembre, les Spurs enchaînent une 5e victoire en 6 matches en s’imposant très largement face à des Sixers (123-96) usés par leur « back-to-back ». Les Texans, dont la défense a de nouveau limité leurs adversaires à moins de 100 points, s’est reposé sur son trio habituel Gay – Aldridge –  DeRozan, tous auteurs de 20 points ou plus. De son côté, Philadelphie n’a pas été aidé par la maladresse de sa paire Embiid – Butler (9/30 en cumulé), incapables de réagir dans une seconde période à sens unique.

Historiquement, on le sait, Philadelphie a toutes les peines du monde à s’imposer à San Antonio. La large victoire de la saison dernière n’était que la deuxième… sur ses 30 dernières années. Pour continuer d’améliorer ce bilan invraisemblable, Philly peut compter sur Ben Simmons cette nuit. Le géant à la mène multiple les attaques de cercle (dont l’une terminée après une feinte à la Rondo) et les fixations-passes en s’enfonçant dans la défense adverse. Wilson Chandler à 3-points et Joel Embiid en tête de raquette en profitent.

La bonne entame de ce dernier est vite oubliée tant le pivot ne semble pas dans son assiette. Plus gros tireur à 3-points du match, un tir avec lequel il insiste (0/6), Embiid connait d’étonnantes pertes de balles, en se dribblant presque dessus, alors qu’il est servi au poste face à Aldridge. Butler est tout sauf dans un grand soir lui aussi. L’arrière-ailier obtient de bons tirs à mi-distance mais rien ne rentre. Avec des leaders en difficulté, difficile de tenir la distance avec des Spurs qui reçoivent le coup de boost bienvenu de Davis Bertans, encore adroit de loin mais aussi actif en défense et au rebond.

Rudy Gay y va gaiement

Gay signe également sa présence en allant dunker par deux fois avec autorité sur la défense des Sixers. En tête d’une dizaine de points à la pause (60-49), les Texans font définitivement basculer la rencontre dans le troisième acte. Une période qui appartient à Gay. Avec un DeRozan encore en mode facilitateur, le vétéran score à tout va sur des « turnaround jumpers » au poste. Grâce à ses 11 points dans le quart-temps, couplés à l’adresse d’Aldridge qui sanctionne un Embiid beaucoup trop loin en défense, San Antonio s’envole.

La défense des locaux tient encore la route et contraint leurs adversaires à rester muets pendant de longues minutes. 15-0 en cours… Brett Brown a beau prendre temps mort sur temps mort, Philly compte désormais… près de 30 points de retard (84-56). L’adresse longue distance de Mike Muscala permet bien de réduire un peu cet écart monstre, mais San Antonio s’impose largement et logiquement.

Les Texans (16 victoires – 15 défaites) rebasculent ainsi dans le positif avant un déplacement à Orlando mercredi. Philadelphie (20 victoires – 12 défaites) accueille New York le même soir.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.