Les Bulls ont concédé un nouveau revers la nuit dernière à l’United Center face aux Kings (108-89), le 13e sur les 15 derniers matchs, et les fans de la franchise de l’Illinois ont encore hué leur équipe. Vu sous cet angle, rien de neuf sous la grisaille de Chicago. Sauf que depuis l’arrivée du nouveau coach Jim Boylen, sa méthode à la dure qui a mis quelques titulaires sur le carreau après la raclée reçue au match précédent contre Boston (77-133) sans oublier la réunion d’urgence qui en a découlé, les premiers signes d’espoir sont enfin apparus contre Sacramento.
Alors qu’on évoquait plutôt une mutinerie, le vent serait-il entrain de tourner à Windy City ? C’est encore trop tôt pour le dire, mais la réunion de crise entre les joueurs a en tout cas eu quelques effets positifs déjà notables. Avant de plonger, les coéquipiers de Wendell Carter Jr ont notamment réalisé un début de match intéressant cette nuit.
Jim Boylen « L’une des meilleures mi-temps de la saison »
Avec un premier quart-temps à sens unique (33-26) dans lequel Chicago a montré une belle réaction d’orgueil et un semblant d’esprit d’équipe, comme lorsque le banc s’est levé pour saluer le dunk de Zach LaVine sur Willie Cauley-Stein ou lorsque Jim a serré le poing sur un 2+1 de Kris Dunn. Les Bulls ont également remporté le deuxième quart-temps 23-19 avant de replonger dans leurs travers, avec 27 balles perdues, un record cette saison. Une bonne base de travail pour le coach néanmoins.
« J’ai trouvé qu’on avait réalisé l’une des meilleures mi-temps de la saison. On a juste encore du mal à maintenir ce style qu’on désire développer sur 48 minutes », a confié Jim Boylen.
On oublie tout sous le soleil de Mexico ?
Pour Zach LaVine, le meeting durant lequel les joueurs ont pu tout remettre à plat porte déjà ses fruits. « Bonne ou mauvaise, je pense que cette épreuve a été bénéfique pour l’équipe, ça nous a rapprochés », a ajouté l’arrière volant.
Après celui de Lauri Markkanen, les retours de blessure de Bobby Portis et Kris Dunn après un mois et demi sans jouer ont également participé à ramener un climat positif dans le vestiaire après la rencontre, même si les deux joueurs ont encore un temps de jeu restreints par précaution.
Un ultime entraînement était à l’ordre du jour ce mardi avant de décoller pour Mexico où les Bulls affronteront le Magic jeudi. Ce déplacement peu commun pourrait également agir sur le moral des troupes.
« Clairement, lorsqu’on est en déplacement, on doit créer des liens. Vous devez vous rapprocher d’autant plus parce que c’est encore autre chose, il y a plus d’adversité. On va avoir besoin les uns des autres, on va devoir convaincre et jouer au basket ».
Le tout au son des rythmes aztèques, ce qui ne gâchera rien alors que le mercure peine à dépasser le 0 du côté de « Chi Town ».