Privés de ses trois All-Stars (Irving, Horford et Hayward) mais aussi de Baynes et Yabusele, les Celtics étaient en grand danger face aux Pelicans. Mais les hommes de Brad Stevens montrent depuis quelques semaines de très belles choses, et ils s’imposent 113-100 pour une 6e victoire de rang. Marcus Morris (31 points), Jayson Tatum (21 points) et Jaylen Brown (19 pts) ont été très bons, symboles de la force collective dégagée par Boston pour contenir un Anthony Davis (41 points) trop seul pour réussir à renverser son adversaire.
Les absences de Kyrie Irving et Al Horford n’empêchent pas Boston de très bien commencer ce match. Collectivement, les hommes de Brad Stevens sont au point avec la recherche de l’extra-passe. Jayson Tatum s’amuse face à Anthony Davis et Daniel Theis propulsé dans le 5 majeur marque des points dans la raquette (15-12). En back-to-back, New Orleans peut compter sur Davis, pourtant incertain, pour revenir dans ce match, mais Tatum très efficace dans ce 1er quart-temps permet aux Celtics de garder les commandes après 12 minutes (28-21)
Le collectif des Celtics fait merveille
Depuis qu’il est passé 6e homme, Jaylen Brown réalise de très belles prestations. Sa faculté à attaquer le cercle lui permet de faire très mal à la défense des Pelicans (32-24). Obligé de composer avec les blessures de joueurs majeurs, Brad Stevens n’hésite pas une seconde à lancer Brad Wanamaker et Robert Williams dans la partie afin de faire souffler ses cadres. A l’image de la première période de Boston, les deux hommes répondent présent et réalisent un très bon passage (44-37). Julius Randle tente de remettre les Pelicans dans le droit chemin, mais Marcus Morris puis Tatum d’un dunk stratosphérique lui répondent.
Collectivement, Boston est supérieur à son adversaire, mais New Orleans possède dans ses rangs des joueurs comme Davis ou Randle capables de faire la différence individuellement. Un peu en dessous de ce qu’il a proposé la veille à Detroit, Holiday souffre face à une défense adverse qui ne le laisse pas respirer. Mais d’un tir à longue distance à une minute du buzzer, c’est lui qui permet à son équipe de n’être menée que de six points à la pause (59-53).
Le Show Marcus Morris
Le début de 3e quart temps de Marcus Morris est tonitruant. Auteur de 3 tirs primés en moins de 2 minutes, il met un gros coup derrière la tête des Pelicans (68-55). Les hommes d’Alvin Gentry tentent d’appuyer à l’intérieur, et c’est Randle qui prend le relais de Davis pour revenir au score et pour faire douter Boston (72-62). Les Celtics sont au antipodes du début de saison dans l’attitude et l’exécution, mais après trois quart-temps maitrisés, ils doivent se méfier du réveil probable d’un certain Anthony Davis (83-72).
Comme prévu, Anthony Davis donne tout pour ramener son équipe dans le match. Seul problème, il a un collectif au point face à lui. Morris et Tatum prennent leurs responsabilités en attaque, aidés par l’étonnant Williams (95-81). Davis marque à chaque fois qu’il a le ballon en attaque, mais son équipe est incapable d’enchainer les stops défensifs pour revenir au score.
Rozier puis Brown tuent le suspense dans ce dernier quart temps malgré les efforts de Davis (108-93) et les deux dernières minutes de ce match ne servent pas à grand-chose. Boston l’emporte pour la 6e fois d’affilée et s’accroche à sa 5e place de la conférence Est. Vainqueurs la veille à Detroit, les Pelicans retombent dans le négatif…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.