« Vintage Parker » a encore frappé

Nicolas Batum était aux premières loges pour assister au « signature move ». L’ailier des Hornets venait de capter un rebond défensif et de transmettre la balle à Tony Parker ; en se doutant qu’il allait se passer quelque chose sur la transition. Il avait vu juste puisque son compatriote s’est engouffré dans la défense des Nuggets et a enrhumé Trey Lyles avec son « spin move » avant de finir. Un classique du genre. Du « vintage Parker », décrit son coach James Borrego.

« J’ai vu cette action tellement de fois, remarque Batum. J’en ai presque souri quand il l’a fait. Je lui ai dit que j’attendais ce « move ». Ils ont changé les règles en Europe à cause de ça. Maintenant, ils sifflent marcher là-bas. »

Cette action est symbolique d’un Tony Parker encore précieux dans la victoire des Hornets sur les Nuggets, cette nuit : 19 points (6/14), 4 rebonds, 3 passes et des « jumpers » décisifs sur la tête de Monte Morris en toute fin de rencontre. « Il a rentré quelques gros tirs alors que ma défense était bonne, dit de lui le remplaçant des Nuggets, j’ai bien contesté les deux tirs. Mais c’est un vétéran qui a 17 ans de carrière derrière lui, il sait faire. »

« Il est encore meilleur dans les moments clés, complète Marvin Williams. C’est un champion qui a l’expérience dans ce genre de situation, c’est génial d’avoir un coéquipier comme lui. » Ce n’est effectivement pas la première fois que « TP » se montre dans le « money time » pour aider les Hornets. Il avait déjà fait le coup à Detroit par exemple.

Finir les matches avec Kemba Walker

Sa sortie de cette nuit, qui intervient après un zéro pointé dans la défaite face aux Wolves au match précédent, prouve que Parker est toujours capable de coups d’éclat offensifs réguliers. « Lorsqu’on l’a signé, on devait vraiment l’évaluer au niveau du corps : est-ce que physiquement, il tiendrait la route ? », se rappelle s’être questionné Borrego, en référence à la grosse blessure de Parker qui l’a tenu loin des parquets l’an passé. Aujourd’hui, plus de doute : Parker en a encore sous la semelle.

Au point que son coach n’hésite pas à finir les matches en alignant le Frenchy avec son homologue à la mène, Kemba Walker. « Il m’enlève tellement de pression dans les moments clés, note d’ailleurs ce dernier. Il a connu ça des tonnes de fois. On le regarde faire. »