Le mix du jour : Vince Carter à North Carolina, la tête dans les étoiles

Le dernier bijou de MaxaMillion711 nous renvoie plus de vingt ans en arrière, lorsque Vince Carter portait le maillot ciel et blanc de North Carolina, sous les ordres de Dean Smith, et martyrisait les cercles de NCAA avec son jump devenu légendaire aux côtés de Jeff McInnis, Antawn Jamison ou encore Makhtar N’Diaye. Le clip envoie du très lourd avec près de six minutes de « showtime » qui recensent tous les dunks les plus fous de celui qu’on surnommera notamment « Skywalker » pour sa capacité à voir le monde à hauteur de cercle. L’histoire retiendra même qu’il y glissera son avant-bras tout entier un soir de pluie diluvienne dans la baie d’Oakland quelques années plus tard.

Même si l’arrière All-Star a développé bien d’autres qualités par la suite, sa dimension athlétique a été sa première marque de fabrique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on retrouve bien cette caractéristique dans le clip !

« J’ai vu Vince jouer tellement de fois en junior et senior year en High school », se rappelle Phil Ford, assistant coach à UNC entre 1998-2000. « Il était si talentueux que très souvent, il prenait le dessus juste avec son côté athlétique, en étant tellement au-dessus des autres joueurs. Mais je pense que pour qu’il continue à progresser, défensivement notamment, North Carolina a été la meilleure école pour lui. Je ne dis pas qu’il n’était pas déjà très fort quand il est arrivé, car c’était un talent incroyable, plaisant à regarder, mais chaque année qu’il a passée à North Carolina, il est devenu un meilleur joueur. Il faut aussi lui reconnaître qu’il a accepté d’être dirigé, de travailler dur. Beaucoup de jeunes hommes ne le feraient probablement pas. Il a très bien digéré le fait que je sois un peu dur avec lui au début, mais quand on le voit résultat… »

Pour faire le spectacle, Vince Carter avait également besoin de joueurs capables de le mettre en valeur. L’illustre meneur Jeff McInnis était de ceux-là.

« Jeff a été l’un des joueurs qui a nourri le début de ma carrière en tant que Vince Carter « dunkeur » parce que ça ne l’effrayait pas d’envoyer le ballon en l’air, voilà comment ça a commencé. J’allais la chercher peu importe où il l’envoyait. C’était son don venu du ciel, de voir les joueurs ouverts sur le terrain, et le mien était d’attraper ses lobs et de dunker. On a fait tout ça ensemble sans jamais les travailler à l’entraînement ».

À savourer sans modération, on y retrouve les actions les plus emblématiques de l’ex-arrière des Raptors, du windmill en passant par le « reverse 360° » ainsi qu’un nombre incalculable de alley-oops en haute altitude. PNC aux portes, verrouillez la porte opposée, paré au décollage… bon visionnage !