Dwane Casey est fier et admiratif de ses anciens Raptors

Demain, Detroit se rendra sur le parquet des Raptors. Un moment forcément particulier pour le coach des Pistons, Dwane Casey, remercié par la franchise canadienne en fin de saison dernière après sept ans de bons et loyaux services, conclus par une saison à 59 victoires (meilleur bilan de l’histoire du club) mais un sweep fatal face aux Cavs en demi-finale de conférence.

Nommé entraîneur de l’année un mois plus tard, l’ancien stratège de Toronto a vite rebondi par la suite. Detroit lui a permis de tourner la page et c’est le cœur léger qu’il revient sur ses terres, partagé entre nostalgie… et une certaine fierté de voir les Raptors faire la course en tête à l’Est.

« Ça va être différent d’être sur le banc d’en face mais je serais hypocrite si je disais que ça ne va pas être sympa », assure-t-il. « La raison pour laquelle je dis que je me suis réveillé ce matin en pensant à Toronto, c’est parce que nous nous sommes cogné l’orteil contre Charlotte, et j’ai pensé à ce qui nous attendait maintenant, et je me suis dit : « Oh mon Dieu, ils ont une bonne équipe ». Tout être humain digne de ce nom dira que ce sera un sentiment particulier, mais une fois que le match commencera et que la balle sera lancée en l’air, ce sera un match parmi les 82 de la saison régulière et je suis sûr que ce sera pareil pour les joueurs de l’autre côté aussi ».

Le travail de Pascal Siakam et Jonas Valanciunas récompensés

Le « head coach » des Pistons a également indiqué n’avoir eu aucun contact avec le clan des Raptors depuis le début de la saison, bien occupé par ses propres tâches quotidiennes, mais aussi par respect pour la nouvelle organisation dirigée par Nick Nurse. Il a en revanche commenté quelques faits marquants du début de saison de son ancienne franchise, comme la désignation de Pascal Siakam comme joueur de la semaine, une distinction qui vient récompenser un long travail.

« Je le savais dès le premier jour, lors de son premier entraînement avec nous à Buffalo. À cette époque, il n’aurait pas réussi à jeter du riz dans l’océan depuis un bateau. Mais maintenant, de le voir rentrer ses tirs et jouer… Ce gamin a un moteur fait pour la NBA, et je le savais. Il est bien dans sa tête et dans son corps. Son potentiel est sans limite ».

Il s’est également exprimé sur un autre ajustement réalisé par Nick Nurse, à savoir le choix d’avoir décalé Serge Ibaka au poste 5 et de faire sortir Jonas Valanciunas du banc la majeure partie du temps (en fonction des match-ups). De quoi permettre au pivot lituanien de réaliser un très bon début de saison (13 points, 7.6 rebonds par match) et qui donne fière allure à la « second unit » des Raptors. Cette nouvelle rotation sur le poste de pivot, Dwane Casey l’avait déjà expérimentée.

« Je pensais que ça nous aiderait à créer plus d’espaces sur le terrain (…). C’est donc quelque chose que nous avons mis en place l’an dernier. Ils l’ont repris cette année et l’ont utilisé à leur avantage, c’est donc une arme efficace », a-t-il rappelé. « Et Jonas s’est amélioré chaque année. C’est beau de le voir grandir, de voir sa maturité et sa croissance dans la ligue. Tout est plus facile pour lui maintenant, et il laisse le jeu venir à lui. Il fait du bon travail et nous devrons trouver un moyen de ralentir ces deux gars mercredi soir ».

La présence de Kyle Lowry sera une autre source d’inquiétude pour les Pistons, le meneur de Toronto étant toujours aussi saignant depuis le départ de Dwane Casey.

« Je suis fier de lui aussi, de sa croissance et de la belle saison, à tout point de vue, qu’il connaît jusqu’à présent. Kyle a fait de moi un meilleur entraîneur pour ce qui est d’apprendre à céder, à écouter et à voir de différentes manières. Je pense que ça a été donnant-donnant. C’est un excellent leader pour cette franchise et il fait de l’excellent travail, et nombreux d’entre nous lui doivent beaucoup pour ce qu’il a fait ».