« Vrais reconnaissent vrais. »
Élu quatre fois meilleur défenseur de NBA, Ben Wallace est fan de Rudy Gobert, vainqueur du trophée l’an dernier pour la première fois de sa carrière. Pas insensible à son parcours, lui qui a roulé sa bosse chez les Bullets/Wizards puis au Magic avant d’exploser à Detroit, le retraité voit grand pour le Français.
« Je le suis, j’aime le fait qu’il soit arrivé dans la ligue et qu’il se soit imposé en défense », confie-t-il au Deseret News avec à l’esprit le début de carrière de Rudy Gobert. « Tu te fais un nom comme ça, tu gagnes le titre de DPOY, et tu arrives à ajouter un peu d’attaque à ton jeu : ce garçon n’a pas de limite. »
« Big Ben » Wallace n’a jamais eu autant de responsabilités en attaque, le champion NBA 2004 n’ayant jamais dépassé les 10 points de moyenne sur une saison. Ce qui ne l’a pas empêché d’être quatre fois All-Star avec la belle équipe des Pistons : la défense a toujours été importante au basket, et le sera toujours d’après lui.
« Profite de ce que tu apportes à ce sport et prends du plaisir », conseille-t-il à Rudy Gobert. « Tout le monde dit qu’il n’y a que le scoring qui compte dans cette ligue, mais ne tombe pas dans le piège. Quelqu’un va devoir défendre pour gagner. C’est ta niche, amuse-toi. »
Un Rudy Gobert qui avoue aisément avoir été marqué par « l’état d’esprit et la dureté » de son aîné, même s’il ne pouvait le voir que dans « des highlights et dans quelques vidéos sur YouTube » à l’époque de sa gloire.