22 points à 8/15 aux tirs, 14 rebonds, 3 contres et un +/- de +30 : Hassan Whiteside tient peut-être son match référence. Face aux Knicks, le pivot s’est ainsi montré sous son meilleur jour, prouvant à son entraîneur qu’il mérite ses presque 30 minutes de temps de jeu en moyenne depuis la rentrée. Et Erik Spoelstra est convaincu.
« Il a trouvé un moyen d’imposer sa taille, sa volonté, ses qualités athlétiques, et de faire payer les équipes qui jouent petit », liste « Spo » dans les colonnes du Sun Sentinel. « Et ça se joue à plusieurs niveaux : il est capable d’être rapide en défense, de switcher si nécessaire, mais c’est surtout sa présence dans la peinture qui compte, que ce soit au rebond, au poste, ou sur pick-and-roll bien sûr pour finir contre des joueurs plus petits. »
Un avantage énorme dont le Heat peut profiter si Hassan Whiteside assure en défense. « Je veux leur faire payer leurs switchs à eux » confie-t-il, comme pour venger tous les pivots de la ligue qui, comme lui, ont vu leur rôle changer ces dernières années. « Normalement, avec tous ces switchs, il n’y a aucun moyen de stopper un joueur de 120 kilos qui va au cercle. »
« C’est important d’en tirer profit parce qu’il est énorme. On se demande presque comment il peut manquer des tirs », complète Josh Richardson en référence à la carrure de son camarade. « Mais il fait vraiment un bon boulot quand il a des gars plus petits en face de lui. Il n’a pas besoin de beaucoup bouger. S’il a le ballon dans de bonnes conditions, c’est facile. Donc on en profite. »
Un cercle vicieux devenu vertueux
Pour l’instant, le pivot satisfait aux exigences de son entraîneur grâce à son attitude des deux côtés du terrain. Un cercle vicieux devenu vertueux : plus il joue, plus il s’implique. Plus il s’implique, plus il jouera.
Dwyane Wade ne prend d’ailleurs pas de pincettes pour résumer cette situation et les exigences du club pour le pivot.
« Son attitude au poste est essentielle. Quand il va au cercle, qu’il prend des rebonds, fait des contres, c’est notre devoir de lui donner le ballon. Et c’est ce qu’on lui a dit : « si tu joues ainsi, alors tu auras le ballon quand tu le demandes. Et si tu ne le fais pas, tu ne l’auras pas ». Je crois qu’il a compris. »
Reste à voir si ça peut continuer ainsi.
« On adore voir Hassan être agressif comme ça. Il a plus de tirs que jamais. En espérant qu’il continue encore quelques matchs pour pouvoir capitaliser là-dessus. »
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