Enes Kanter et Mitchell Robinson favorables aux nouveaux contrats de G-League

S’il y a bien des joueurs qui accueillent avec bienveillance les nouveaux contrats de G-League pour les lycéens qui ne veulent pas passer par la case NCAA, ce sont ceux qui ont connu des déboires à ce moment-là de leur carrière.

À New York par exemple, ils sont trois à avoir sauté la case universitaire, pour des raisons diverses. Forcément, pour eux, ces « Select Contracts » à 125 000 dollars par saison auraient été une belle alternative à l’époque.

« Clairement, puisque je n’ai pas joué en université », rappelle Enes Kanter, privé de NCAA car il avait été professionnel en Turquie. « J’ai tourné le dos à des millions de dollars pour aller en NCAA et je n’ai pas pu y jouer. C’est une blague. Les règles NCAA sont horribles. Donc j’aurais joué une saison en G-League. »

Emmanuel Mudiay préfère l’étranger

Mitchell Robinson a lui aussi décidé que l’université n’était pas faite pour lui. Il a donc fait le pari de se préparer dans son coin avant d’arriver en NBA. Mais une saison avec autant de dollars dans la poche l’aurait fait changer d’avis.

« J’aurais probablement signé en G-League pour franchir un palier. Ça ne peut pas faire de mal. On peut toujours s’entraîner autant qu’on le veut, il faut être sur un terrain. Comme beaucoup pensent que l’université ne va pas les aider, c’est la meilleure solution pour eux. »

Enfin pour Emmanuel Mudiay, qui avait évolué une saison en Chine, l’argument financier n’est pas suffisant, surtout avec des contrats plus importants ailleurs.

« 125 000 dollars, ce n’est pas 1.2 million », rappelle le meneur, qui a touché cette somme à l’étranger. « Donc si c’était à refaire, je garderais mon choix, mais cela dépend des situations de chacun. On ne vit pas tous les mêmes choses. Pour une grande partie des gens, la G-League, c’est très bien. Pour d’autres, c’est l’université. »