Avec quatre victoires en quatre matches et un Grayson Allen à 12.3 points de moyenne en moins de vingt minutes, adroit qui plus est (52% de réussite à 3-pts), le Jazz n’a pas à se plaindre de l’intégration de son rookie durant cette présaison. Seulement, il y a un domaine où Quin Snyder préfère être ferme d’entrée.
« Pour le moment, son principal ajustement, c’est la défense en transition », explique le coach. « Donc soit il s’y met, soit il ne jouera pas. J’espère qu’il écoute. »
Difficile d’être plus clair.
« Coach Snyder veut que l’équipe soit parmi les meilleures en défense, donc si je suis sur le terrain, j’ai besoin d’être à ce niveau », concède l’ancien de Duke. « Je dois faire plus car la défense, c’est ce qui va déterminer mon temps de jeu. »
Même si son adresse de loin sera précieuse en sortie de banc, le Jazz ne veut pas d’un élément efficace seulement la moitié du temps ou qui ne fait pas les efforts nécessaires pour se replier sur les contre-attaques. Le succès de la formation de Quin Snyder s’est d’abord construit par la défense et cette identité est fondamentale à Utah.
Pour Donovan Mitchell, qui a déjà bataillé avec lui, le shooteur va réussir à entrer dans le moule, grâce à ses qualités.
« Il a ce sang-froid, qui m’a impressionné. Il n’est pas perturbé par grand-chose, et ça va payer en playoffs. Quand on drafte un joueur, on veut qu’une fois dans la lumière, il soit prêt. C’est probablement un des universitaires les mieux préparés à ça. »