James Borrego veut injecter de l’ADN des Spurs chez les Hornets

On ne peut pas dire que les Hornets jouaient doucement sous les ordres de Steve Clifford puisque l’an passé, ils avaient le 8e rythme de NBA (98.4 possessions par match). Mais en arrivant à la tête de l’équipe, James Borrego veut que toute l’équipe pousse le ballon en transition, pour attaquer au plus vite les défenses adverses.

« C’est là que la défense est la plus vulnérable », explique ainsi le coach au Charlotte Observer, en parlant des six ou huit premières secondes de la possession. « Je pense que nous avons trouvé certains gars qui peuvent le faire, qui peuvent poser des problèmes sur transition. Tous ceux qui le peuvent doivent prendre le rebond et pousser le ballon. »

Surtout, James Borrego veut accroître la circulation du ballon. L’an passé, les Hornets étaient ainsi 26e en termes de passes par match, le ballon changeant en moyenne 281.5 fois de main durant une rencontre. Formé à l’école Gregg Popovich, le technicien veut faire exploser ce nombre en imposant « la règle de la demi-seconde », qui fait que le joueur qui reçoit la balle doit décider de dribbler, de shooter ou de passer en une demi-seconde. Afin d’éviter que l’attaque ne reste figée.

« Le jeu européen, et international, est bien plus fluide »

Un style de jeu qui tend à limiter les isolations pour se rapprocher d’un style « européen ».

« Le jeu européen, et international, est bien plus fluide », explique ainsi James Borrego. « Les joueurs que nous avions à San Antonio, nous n’avions pas à le leur enseigner, parce qu’ils avaient déjà ça en eux. Ils étaient arrivés avec une vision collective, et ils faisaient davantage confiance à leurs coéquipiers. La balle bougeait mieux, et c’est ce que j’attends de cette équipe. »

Dans cette optique, l’arrivée de Tony Parker doit aider à mettre en place cette philosophie de la circulation du ballon auprès de Kemba Walker, Jeremy Lamb ou encore Malik Monk et le rookie Miles Bridges.

« JB (James Borrego) veut qu’on joue vite, il veut qu’on essaie de shooter en moins de 10 secondes, avec beaucoup de 3-points, » confirme le meneur. « C’était naturel chez les Spurs parce qu’on bougeait beaucoup la balle. L’an passé, cette équipe était dans les dernières au niveau du mouvement du ballon. Je pense pouvoir vraiment aider dans ce domaine. Il faut qu’on joue ensemble, qu’on se fasse confiance. Les équipes sont trop fortes défensivement, surtout les meilleures, pour qu’on se base sur l’isolation et qu’on ne se passe pas le ballon. »