L’an passé, Trey Lyles racontait dans le podcast de Richard Jefferson qu’il était content d’avoir quitté Utah, puisqu’il avait l’impression d’être toujours en NCAA avec Quin Snyder, dont les entraînements quotidiens pouvaient durer trois heures.
Des déclarations qui sont revenues en mémoire des fans du Jazz lors d’une interview récente de Gordon Hayward. Interrogé pour savoir ce qui différenciait Brad Stevens des autres coachs, l’ailier des Celtics a répondu « qu’il ne va pas vous crier dessus » et « qu’il est assez logique dans la façon dont il gère les entraînements. Il ne va pas vous faire courir jusqu’à l’épuisement pendant trois heures parce qu’il faut jouer ce weekend et être bon en mars, aussi, donc je trouve ça cool ».
Le transfuge ne parlait peut-être pas de Quin Snyder mais la coïncidence sur les entraînements de trois heures a en tout cas été rapportée au coach de Salt Lake City, qui confirme qu’il place le travail au centre de son approche.
« Nous croyons dans le travail », explique-t-il au Salt Lake Tribune. « C’est pour ça que les gars qui jouent dans notre programme s’améliorent. C’est corrélé mais beaucoup de temps que nous passons au gymnase est orienté vers le développement du joueur […] Nous faisons ce dont l’équipe a besoin. L’an passé, nous avions une équipe qui n’avait pas besoin de beaucoup d’entraînements. Nous avions arrêté les shootarounds et les entraînements du training camp, cette année, sont plutôt courts. »
Pour l’entraîneur, ses entraînements de trois heures sont donc « une légende urbaine », même s’il reconnait que les joueurs d’Utah passent du temps au gymnase, mais parce que les séances incluent des échauffements, des étirements, des séances vidéo, de l’activation physique ou encore des collations, en plus des exercices et des matchs purement basket.
« Cette histoire de trois heures, il y a peut-être un fond de vérité. C’est peut-être lié au temps que nous passons au gymnase, parce que ce qui est génial au sujet de notre programme, c’est que notre chef est peut-être le meilleur de Salt Lake City. Nous voulons un lieu où les gars sont à l’aise, et nous avons des gars qui s’apprécient et qui aiment être les uns avec les autres. Les gars ont de bonnes relations avec le staff et les préparateurs physiques donc le fait qu’ils prennent du temps pour progresser et rester en bonne santé, c’est vraiment la force de notre programme, parce qu’ils bossent et qu’ils le font de façon volontaire. On essaie juste de leur fournir toutes les commodités et toutes les opportunités pour progresser. »