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Carnets de voyage : reportage photo à l’ARCO Arena

Photographe pour Basket USA, Thomas Savoja rentre d’un road trip sur la côte Ouest des Etats-Unis. Au menu, de la NCAA, du foot US, et bien sûr de la NBA avec des matches à Sacramento puis Denver.

Ce soir, Thomas nous raconte le match Sacramento-New Jersey depuis sa position privilégiée, celle de photographe.


Sacramento, capitale administrative de la Californie. Déjà une bonne heure que je roule depuis San Francisco et le Bay Bridge sur l’Interstate 80 et je bifurque enfin en direction de Downtown. Il pleut des cordes. Je me gare devant le Capitole et ses faux airs de bonbonnière immaculée. Le centre ville est désert. A quelques blocks, Old Sacramento a conservé la saveur architecturale des villes de pionniers qui ont poussées trop vite avec le Gold Rush. Le musée ferroviaire vaut le coup d’œil mais les saloons ont définitivement laissés place aux échoppes à touristes.

Après une pause régénératrice dans l’un des cafés de Main street, je pousse plus au Nord dans la zone industrielle qui abrite l’Arco Arena. Son accès est impressionnant tant l’espace alloué aux parkings attenant est vaste et symétrique. La tempête redouble d’intensité et je suis trempé jusqu’aux os pour parcourir les 200 mètres qui me séparent de l’entrée de sécurité. Après avoir exhibé mon pass, me voilà dans les entrailles de l’enceinte. Propriété de la famille Maloof qui détient la franchise des Kings, l’Arena date du début des années 90 et a une capacité de 17.000 places soit le standard NBA. Un buffet chaud est servi dans la Media Room où je potasse le roster des équipes du soir en ingurgitant un pastrami sandwich agrémenté de Cookies au chocolat blanc.

Tyreke Evans, numéro 1 des fans

Nous sommes 1 heure avant la rencontre, je vais prendre la température de la salle où certains fans ont déjà pris place. Une étiquette à mon nom est collée sous les panneaux indiquant l’endroit où je serai posté pour shooter le match. Quelques joueurs ont déjà fait leur apparition sur le parquet pour les premiers échauffements.

Je réalise plusieurs clichés pour peaufiner mes réglages puis monte dans les coursives pour sentir l’ambiance monter. Le public commence à arriver et les nombreuses échoppes de « Junk Food » qui bordent l’enceinte sont prises d’assaut par les amateurs de glaces, burgers, « chiens chauds », nachos ou autres burritos. Cela réveille presque mon appetit. Les fans sont largement accoutrés de blanc et mauve. Côté maillots, « T Rex » arrive en tête du box office et le merchandising fonctionne à plein même si les stands sont de taille modeste par rapport à d’autres franchises plus huppées.

Un public très… californien

Les Kings n’ont plus le lustre des années Divac/Webber/Stojakovic. Les Nets adversaires d’un soir ne sont pas non plus supposés attirer les foules ce qui explique en partie l’occupation éparse des gradins. Il faut dire que les Kings ont la plus faible moyenne à domicile de la ligue avec 13 000 spectateurs (tout de même…).

Les deux rangées de sièges dernières les panneaux sont réservés aux VIP qui sont aux petits soins avec un va et vient incessant d’hôtesses qui leurs apportent cocktails et victuailles compliquant le travail des photographes.

Le public est …. Californien, c’est à dire tout sauf uniforme dans l’apparence, l’âge et le comportement.

Soudain la salle est plongée dans l’obscurité. Le match va bientôt débuter et un show laser est projeté au centre du terrain.

Puis le 5 majeur des Kings est présenté en musique par un speaker surexité, aidé par Slamson, le Lion qui sert de mascotte à l’équipe.

C’est parti pour le jeu ! Que c’est bon d’entendre le crissement des chaussures dans la raquette, les grognements des joueurs au rebond et le trash talking incessant.

Un relais entre deux gars déguisés en lapin

La NBA est un grand cirque qui ne s’arrête jamais et pendant les temps morts, il y a toujours de l’action que ce soit en tribune où les caméras s’activent à trouver le fan le plus déjanté ou sur le parquet avec des danseurs de hip hop qui succèdent à des concours toujours plus farfelus. Un fan tente un shoot du milieu de terrain pour décrocher une nouvelle voiture. Un relais infernal oppose deux types déguisés en lapins. Et le pire c’est que cela fonctionne et je me laisse aisément prendre au jeu.

La « kiss cam » reste un must, incitant deux protagonistes sélectionnés par la réalisation à échanger sur les écrans géants de la salle le baiser le plus fougueux. Les cheerleaders ne sont pas des canons. On n’est ni à Miami, ni à LA.

Une jolie blonde me fait un clin d’œil ce qui ne gâche pas le plaisir. Donte Greene s’écroule à mes pieds après une bataille au rebond. La fin de match est tendue et l’ambiance monte d’un cran. « D – Fense, D – Fense » hurle la foule pour soutenir les siens. Puis c’est la folie pure sur un dernier 3-points de Beno Udrih qui donne la victoire aux locaux (86-81).

Le public exhulte. C’est fascinant cette capacité qu’a la NBA pour rendre une rencontre à priori anodine en un spectacle dense et efficace.

De retour à la salle de presse pour écouter Coach Westphal répondre aux quelques questions des journalistes, je claque quelques derniers clichés avant de m’éclipser pour ranger mon matériel et retourner sur San Francisco.

Show must go on.

Le diaporama des clichés de Thomas à Sacramento

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