Nikola Jokic revient sur sa passion tardive du basket

La grande majorité des joueurs NBA sont tombés très tôt dans la marmite du basket avec une féroce envie de devenir professionnel. Pas Nikola Jokic visiblement, comme il l’a avoué pendant le Basketball Without Borders de Belgrade.

« Je n’étais pas vraiment intéressé par le basket. Ce n’était pas une priorité. En ce qui concerne ces joueurs (du camp), une grande partie d’entre eux iront en NBA, mais je suis un mauvais exemple. J’avais l’habitude de pleurer quand j’allais à l’entraînement et c’est mon père qui m’a convaincu de continuer. »

Il a bien fait, même si ce dernier doit désormais veiller durant la nuit pour combattre le décalage horaire et suivre les exploits de son fils à Denver, mais aussi des autres joueurs serbes comme Milos Teodosic ou Bogdan Bogdanovic.

« Mon père souffre. Il regarde tous mes matches. Je lui ai dit que s’il avait été sportif et que pour le voir, il fallait se lever à trois heures du matin, je ne me serais pas levé. Je pense que c’est ce qu’on appelle l’amour parental. »

En fait, il y a deux ans, Nikola Jokic avait expliqué que sa première passion était… le cheval !

« J’ai toujours aimé le basket, mais quand j’étais gosse – jusqu’à 13 ou 14 ans, j’allais aux courses de chevaux » avait-il révélé dans un article publié sur The Players’ Tribune. « Je ne m’entraînais même pas tellement au basket. J’allais dans les écuries, pour être un garçon d’écurie. C’était ma vie. Je faisais des courses. Pas en professionnel, mais en amateur. J’ai même fini quatrième une fois. C’était une passion sympa. »

Personnage à part en NBA, qui ne s’est intéressé au basket qu’à partir de 15-16 ans, Nikola Jokic ne s’était même pas enflammé en signant le plus gros contrat de l’histoire des Nuggets et du basket européen : 148 millions de dollars sur cinq ans. « Je n’ai jamais vu un gars si peu enthousiaste pour un si gros contrat » disait son GM Tim Connelly. « Je dis ça dans le bon sens terme. Tout est secondaire pour lui après le basket et sa famille. Le reste, il s’en fiche. Il n’aime pas les projecteurs. »