Fondations, associations, dons, aides matérielles… La majorité des joueurs NBA multiplient les gestes envers les milieux défavorisés, et plus particulièrement pour les enfants en difficulté.
La semaine dernière, LeBron James a marqué les esprits en devenant le premier à ouvrir son établissement scolaire, chez lui, du côté d’Akron. Une initiative saluée par tous (ou presque), politiques, dirigeants mais aussi entrepreneurs, et plus que jamais le nouvel ailier des Lakers apparaît comme un modèle de réussite pour les joueurs de sa génération.
« C’est la plus grande chose jamais réalisée » lâche ainsi John Wall sur NBC Washington. « Je pense que LeBron a atteint le niveau plus élevé qu’il soit possible d’atteindre. Lancer une école, c’est du jamais vu. C’est le rêve de tous. »
Pour sa part, John Wall organise des événements et des soirées de charité, à Washington et chez lui à Raleigh, il achète du matériel pour les écoliers… En 2015, il avait aussi fait un don de près d’un demi million de dollars pour un centre qui accueille des sans-abris de Washington.
« Tout le monde n’a pas la possibilité de réaliser ce qu’a fait LeBron, mais tout ce qu’il a fait, c’est de relever la barre, et de montrer aux gens les autres choses qu’on peut apporter à notre communauté et ce qu’il faut faire pour donner en retour. »
« Donner en retour », c’est essentiel pour John Wall, qui souhaite aider au maximum les parents.
« D’où je viens, il fallait se débrouiller tout seul. Il n’y avait personne pour vous donner quoi ce soit, ou vous simplifier les choses. J’ai vu ma mère se sacrifier, cumuler trois ou quatre boulots, et parfois ne pas payer la facture d’électricité pour que je puisse effectuer un tournoi de basket. Je me souviens que parfois, le premier jour d’école, je n’avais pas la moitié du matériel nécessaire. J’essaie juste de faciliter les choses pour les parents pour leur éviter de se sacrifier. »