Lors de cette intersaison, une arrivée est peut-être passée sous le radar du côté du Thunder, celle de Hamidou Diallo. Choisi en 45e position par les Nets le soir de la Draft mais envoyé à Oklahoma City, l’arrière à la détente de folie s’est engagé pour trois saisons avec le Thunder et il pourrait bien se révéler l’une des pépites de cette promotion d’ici un à deux ans.
« Malgré ses qualités athlétiques et sa vitesse, j’aime le fait qu’il joue sous contrôle, » racontait il y a peu Billy Donovan, le coach d’Oklahoma City à NewsOK. « C’est un bon passeur, altruiste et il crée des actions efficaces et simples. La chose la plus importante qu’il a pour lui est sa vitesse de relance. Il y a certains gars qui ne peuvent jamais revenir dans l’action quand ils font une erreur. Il est plutôt le genre de gars qui peut faire une erreur, faire demi-tour et contrer un tir. »
« C’est une chance de jouer avec Russell Westbrook et Paul George »
À 20 ans, après une seule saison NCAA à Kentucky, Hamidou Diallo devra sûrement se faire les dents en G-League avant d’avoir une vraie contribution pour le Thunder. Le joueur d’1m96 le sait et prendra son mal en patience. Pour le moment, il est juste ravi de s’entraîner avec ses nouveaux pairs.
« Nous n’avons pas encore discuté d’un rôle, » admet-il. « Nous faisons toujours des matchs d’entraînement, ce genre de choses. Les vétérans viennent et essayent de nous apprendre autant que possible et le plus tôt possible. L’opportunité de jouer avec des vétérans comme Russell Westbrook et Paul George est vraiment une chance pour moi. »
D’ailleurs, Hamidou Diallo ne semble pas regretter une seconde d’avoir été échangé de Brooklyn à Oklahoma City, qui lui rappelle son université.
« Je suis de New York donc quelle que soit la ville où je vais, ce sera toujours un petit choc culturel, en dehors de Los Angeles, Chicago ou ce genre de villes importantes, » confie-t-il à Kentucky.com. Mais Kentucky m’a préparé en grande partie à ça. Ça me va. C’est une chouette ville. Les gens sont sympas. C’est comme revenir à Kentucky. Nous sommes la seule équipe professionnelle en ville, tout le monde nous soutient. »
De plus, l’arrière sait que si Brooklyn entreprend d’installer un environnement propice au succès, il se retrouve dans une équipe d’ores et déjà compétitive et candidate à l’ambition la plus élevée : « J’étais évidemment heureux d’aller aux Nets mais je le suis encore plus d’avoir été envoyé au Thunder. »