Habitué à dominer physiquement ses adversaires en université, DeAndre Ayton doit désormais composer avec le monde professionnel, qui propose plus de répondant. Le pivot des Suns s’adapte et semble apprécier la concurrence.
« Là, il y a de la compétition », estime-t-il. « On se frotte, on se donne des coups. Désormais, je sais comment la NBA fonctionne. C’est pour les adultes. Ça me convient car je rends les coups. »
Seulement, franchir ce palier a un coût.
« Je n’ai jamais eu deux entraînements par jour. Le corps fatigue. Récupérer, c’est donc très important. Je le sais. Il faut prendre prendre soin de son corps si on veut bosser dur chaque jour. »
Gêné par des soucis au dos, DeAndre Ayton a déjà manqué quelques séances d’entraînement mais il sera bien à Las Vegas pour la Summer League. En attendant, il pratique le « yoga basketball » mis en place par son coach, Igor Kokoskov.
« Je n’avais jamais entendu parle de ça, et c’est épuisant », sourit-il. « Il faut sauter sur une jambe, atterrir sur une jambe, shooter, faire un demi-tour, et encore shooter. Il faut voir ça. »