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Miami cherche encore son public

Armel Le Bescon s’est rendu à Miami récemment et son reportage, à lire dans le numéro 200 de « Mondial Basket », est très instructif.

Armel a pris le pouls de l’équipe floridienne en interrogeant tous ses principaux acteurs.

Il décrit une franchise qui peine à retrouver la folie des grandes heures de 2006, un groupe en proie au doute, un locker room qui ne respire pas spécialement la camaraderie ni la bonne humeur, un Chris Bosh envoyé au casse-pipe en conférence de presse alors que LeBron James et Dwyane Wade se présentent ensemble ou encore des adversaires victorieux avec le sourire jusqu’aux oreilles (Nicolas Batum l’avait annoncé : le must serait de battre Miami, surtout chez lui)…

Dans cette enquête, Armel s’est notamment penché sur les affluences et l’ambiance à l’AmericanAirlines Arena.

Les vendeurs à la sauvette font le succès du marché noir. Classique. Mais le Heat a démasqué une supercherie très drôle : des fans se sont pointés avec des tickets où la photo d’action imprimée représentait Rony Seikaly, le pivot américano-libanais M.I.P. de la saison 1989-90 ! D’autres se sont présentés avec des billets indiquant « Miami Arena ». Tout a été tenté pour forcer le passage aux entrées, d’après l’organisation du Heat.

« Jamais nous n’avions connu cela », nous a-t-on expliqué au club.

En raison d’une politique de billetterie particulière et en dépit de résultats décevants depuis 2006, le tipoff se déroule dans une salle aux trois-quarts vide lorsque les visiteurs ne jouent pas pour une winning team. Quand le chrono s’arrête sur 00.00 au jumbotron, c’est-à-dire au moment des hymnes et de l’intro des joueurs, 8 à 9 000 personnes occupent la salle alors que l’AAA fait le plein avec 19 600 spectateurs.

« La Floride du Sud, c’est particulier. On traîne avant de venir au spectacle », explique Lorrie-Ann Diaz, directrice de la communication et du marketing du Heat.

On a demandé à « Z » si cela gênait LeBron James sachant que les deux compères avaient connu des ambiances autrement plus chaudes à la Q Arena une trentaine de minutes avant les matches…

« On n’en a pas parlé mais il me l’aurait dit, si ça lui posait un problème. Il est dans son match, concentré, que la salle soit pleine ou pas au moment du coup d’envoi. »

Contre New Jersey et Utah par exemple, il restait un paquet de sièges vides. Contre Boston, c’était évidemment archi-comble. Tout au long du match, l’ambiance demeura calme et finalement un peu décevante. Il faut savoir que DJ Irie, qui anime les plus grands clubs de South Beach comme Wall, Liv, Set, Mansion et Delano, est désormais éclipsé derrière ses platines.

Quarante-huit heures avant la rencontre face au champion de la Conférence Est 2010, il restait des places entre 103 et 453 $.

« Trop cher ! », nous dira un jeune couple américain qui se serait retrouvé au 4e balcon en déboursant 206 $.

La crise est toujours palpable aux Etats-Unis. Lorrie-Ann Diaz nous a expliqué cette toute nouvelle stratégie de prix :

« A l’arrivée de Shaquille O’Neal en 2004, nous avions décidé de vendre les abonnements à l’année. On s’est aperçu que ce n’était pas forcément la meilleure idée. Alors on a développé une nouvelle approche de la vente pour ouvrir le plus possible la billetterie au Sud de la Floride. Le public se renouvelle dans la salle et consomme différemment. »

Ce public qui vient une fois de temps à autre achète plus facilement dans les stores que les abonnés qui, eux, ont la panoplie du parfait supporter une bonne fois pour toutes. Cette stratégie présente évidemment un risque si de nouveaux spectateurs ne viennent pas à la salle. Et apparemment, le Sud de la Floride n’est pas encore contaminé par le « Méga 3 ».

Pour mémoire, en 2003-04, il y avait eu 11 matches sold out. Le Shaq avait dopé les ventes avec 36 sold out la saison suivante. Puis ce fut le carton plein avec 41 matches à guichets fermés lors de l’exercice 2005-06, celui du titre.

L’intégralité du reportage est à lire dans le n°200 de « Mondial Basket », spécial 20 ans du magazine.

Crédit photo : Dori

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