Gary Trent Jr. n’est peut-être pas encore joueur NBA mais il a déjà un point commun avec son paternel : avoir porté le maillot des Blazers. C’était le temps d’un work-out certes, mais l’ancien joueur de Duke dit déjà avoir ressenti une étrange sensation en foulant le parquet de Portland. Plus de 20 ans après son père donc, qui avait démarré sa carrière avec les Blazers (de 1995 à 1998). Et pas n’importe quels Blazers !
« C’est un peu fou de penser à ça, livre-t-il. Il m’a raconté beaucoup d’histoires. Cette équipe n’avait pas la meilleure réputation – les « Jail Blazers » (Isaiah Rider, Damon Stoudamire, Rasheed Wallace…) – mais c’est juste un sentiment surréaliste. J’ai la chance d’avoir l’opportunité de venir ici et de montrer ce que je peux faire. »
Une chance évidente pour ce joueur qui, pour l’heure, n’a pas vraiment la faveur des mock draft. Pour le premier tour du moins. On rappelle tout de même que les Blazers disposent, à moins d’un échange pour remonter, du 24e pick. À voir si Trent a tapé dans l’œil des dirigeants durant ce workout.
L’arrière semble disposé à occuper un rôle dans un collectif, comme il l’a fait à l’université.
« Je croyais dans le système, le rôle que j’avais et en coach (Mike) Krzyzewski, en tout ce que j’avais à faire à Duke, décrit le shooteur qui dit avoir logiquement beaucoup appris de son père. C’était pour le bien de l’équipe. Tout le monde sacrifiait une partie de son jeu. Si l’entraîneur avait besoin de moi en restant dans un corner et en rentrant un tir, c’est ce que je faisais. »
« C’est un bon joueur, dit de lui l’ancien meneur d’UCLA, Aaron Holiday, également présent à ce workout mais annoncé plus haut dans la draft. Il peut très bien shooter. Il est grand, dur à défendre, il est plutôt bon. » Fort shooteur mais faiblard en défense, Gary Trent Jr., dont l’enfance a été très difficile, dit avoir déjà visité les Lakers et envisage d’enchaîner avec Denver, Minnesota, Milwaukee, San Antonio, Indiana et Brooklyn.