Hedo Turkoglu, nostalgique du Magic

Avec son 0/8 aux tirs, Hedo Turkoglu était en quelque sorte le 6ème homme du Magic la nuit dernière. Un rôle virtuel bin sûr mais sur lequel il ne cracherait pas apparemment.

Aujourd’hui aux Suns, après un passage à Toronto, le Turc reste très attaché à cette franchise, et il reconnaît qu’il regrette d’en être parti.

« C’était facile de jouer là-bas, a-t-il expliqué sur NBA Fan House. J’adorais jouer là-bas. Certains pensent que je voulais partir mais ce n’est pas vrai » explique d’abord l’ailier de Phoenix.

Mais pourtant, sauf erreur de notre part, c’est lui qui a décidé de partir il y a un an. Personne ne l’a forcé à rejoindre Toronto (après avoir fait faux bond à Portland).

« Je voulais rester. Mais il faut se mettre à ma place. Une équipe me proposait beaucoup (ndlr : 52 millions sur cinq ans) et le Magic était loin du compte. Il me proposait même pas la moitié. Comprenez-moi. Je voulais rester mais je ne pouvais pas ».

Aujourd’hui, le Turkoglu du Magic, élu Most Improved Player faut-il le rappeler, n’est plus qu l’ombre de lui-même. Pour lui, c’est une question de systèmes.

« A Orlando, c’était facile car il y a Dwight Howard. J’avais souvent le ballon en mains. Il suffisait que j’aille au panier et je savais qu’il y avait Dwight. Il rend le jeu plus facile pour tout le monde. Désormais, je suis dans une équipe plus petite et je dois trouver une solution pour être efficace. »

Le vrai souci, c’est que Turkoglu est un « playmaker ». Un garçon qui décide du jeu, et qui a besoin du ballon. A Phoenix, c’est Steve Nash qui a ce rôle.

Mais lorsque Nash est absent, comme hier, Turkoglu trouve le moyen d’être nul…